26 DECEMBRE

EXODUS, GODS AND KINGS

RESUME :

L’histoire d’un homme qui osa braver la puissance de tout un empire.

Ridley Scott nous offre une nouvelle vision de l’histoire de Moïse, leader insoumis qui défia le pharaon Ramsès, entraînant 600 000 esclaves dans un périple grandiose pour fuir l’Egypte et retourner en Terre Promise.

CRITIQUE :

En cette période de fête de Noël, on révise ses classiques bibliques, ça ne fait pas de mal.


Retour donc dans l'Ancien Testament. Pour une fois, dans une super production américaine, ils ont respecté les faits et même plus, ce n'est pas romancé et mystifié avec plein d'effets spéciaux, mais au contraire, ça aurait plus tendance à prendre le parti d'expliquer de manière rationnelle et scientifique (de l'époque) les 10 Plaies d'Egypte, qui y sont très bien faites. Ce qui n'est pas pour déplaire car on garde le côté réaliste de l'histoire. Ainsi même que la séparation de la Mer Rouge et les Tables de la Lois avec les 10 Commandements.

(ils aiment bien le N°10 dans cette histoire... Zidane n'est pas loin... ?)


Bien évidemment, ça reste un passage de la Bible, et qui dit Bible dit Dieu... Et un petit côté fantastique dans les moments où Yahvé se représente à Moïse reste bien sûr de mise. (principalement le passage du Buisson Ardent). Mais sans grandiloquence ni esprit d'en faire trop dans le surnaturel, ce qu'on pourrait reprocher à son prédécesseur : Cecil B. DeMille, avec ses 10 Commandements (1956)


Ridley Scott revient donc au style péplum, après Galadiator (2000).

Exodus, comme Noé (sorti en avril) avec Russel Crowe, donne une version modernisée de la Bible qui permet de sortir du catéchisme primaire et ennuyeux et de dépoussiérer les dogmes.


Christian Bale est très juste en Moïse. Sigourney Weaver en mère de Ramsès et Sir Ben Kingsley ont cependant des petits rôles. L'image est parfaite, les effets spéciaux réussis. On pourrait juste reprocher la longueur du film, même si retracer la vie de Moïse (qui a quand même vécu 120 ans ne l'oublions pas) ne prend pas 5 minutes.


Scott en profite également pour évoquer le conflit Israëlo-Palestinien, qui daterait, à priori, de ce moment là. Il parle dans son film, à travers ses personnages, du retour des Hébreux dans une partie d'un territoire apparemment déjà occupé par un autre peuple. Comment les nouveaux arrivants seront-ils perçus ? en envahisseurs ? en peuple de guerriers ? ou accueillis à bras ouverts ? Les questions ne sont bien sûr pas résolues mais posées comme un constat, qui fait écho avec la situation encore difficile et douloureuse au XXIeme siècle.

 

Ce film est également un hommage de Ridley Scott à son frère Tony, également réalisateur de Top Gun, Ennemi d'Etat..., disparu en 2012.


A voir donc


4 fauteuils


24 DECEMBRE

LES AVENTURIERS DE LA CITÉ Z

RESUME :

Nous sommes en 1925. Le célèbre explorateur anglais Percival Harrison Fawcett disparaît mystérieusement dans la jungle amazonienne alors qu'il tentait de découvrir la cité "Z", ultime vestige du mythique Eldorado. Dix ans plus tard, sa fille Joan, part à sa recherche en compagnie de Jack Beauregard, un aventurier français un brin mythomane, tout autant intéressé par l'or des Incas que par le charme de la jeune femme. Mais ils ne sont pas les seuls à convoiter ce fabuleux trésor... Les sbires d’Hitler lancés à leurs trousses feront également tout pour s’en emparer. Une aventure trépidante, à la croisée d'Indiana Jones et de la bande dessinée, avec courses poursuites, tombeau lugubre, crash d'avion et attaque de crocodile... comme si vous y étiez !

CRITIQUE :

 

Un spectacle assez inattendu et original, car ici l'art vivant au sens propre du terme mêle tous les styles : le théâtre bien sûr, avec des comédiens sur scène, mais pas que... Car les Aventuriers de la Cité Z sont une espèce de cinéma en 4D.

 

Il y a des passages vidéos, une bande son digne d'un film, des décors et effets spéciaux assez élaborés pour une pièce de théâtre (16 personnages et 26 décors différents). J'ai particulièrement apprécié le cimetière écossais... Comme quoi, la magie du théâtre prouve qu'avec pas grand chose et le système D, l'illusion fonctionne. Ici, l'ensemble de la pièce est à suivre attentivement : l'histoire, digne d'Indiana Jones - les accessoires, costumes et décors, rarement vu au théâtre tellement ils y en a, et le texte.

 

Car on pourrait penser que tout est fait au dépend du texte mais pas du tout :  il faut rester attentif et suivre les dialogues avec attention, car blagues, jeux de mots et (presque) contrepètries s'y succèdent avec un rythme effréné.

 

Dans les points négatifs : par moments, ça "hurle" un peu trop. Peut être pas utile de gueuler autant pour garder le côté action de l'histoire, et même si ça colle à certains personnages, on n'a pas de télécommande pour baisser le son.

 

Mention spéciale aux comédiens qui, en plus de jouer et d'enchaîner les scènes, font un travail de changements de costumes digne du TGV (hors période de grève). Et ça, par expérience, je sais que ce n'est pas facile du tout ! Donc bravo, car l'ensemble est fluide et ça fonctionne parfaitement.

 

Bref, un spectacle qui détend, qui fait passer un bon moment, rire, aventure et rebondissements... Tout ce qu'on demande, donc bravo !

    



3 fauteuils


22 DECEMBRE

LE HOBBIT, LA BATAILLE DES 5 ARMÉES

RESUME :

Atteignant enfin la Montagne Solitaire, Thorin et les Nains, aidés par Bilbon le Hobbit, ont réussi à récupérer leur royaume et leur trésor. Mais ils ont également réveillé le dragon Smaug qui déchaîne désormais sa colère sur les habitants de Lac-ville. A présent, tous convoitent les richesses de la Montagne Solitaire et la bataille des cinq armées est imminente.

CRITIQUE :

 

Troisième et dernier volet de la fenêtre, euh non, de la saga du Hobbit, La Bataille des 5 Armées clôt la nouvelle trilogie avec un certain brio même s'il y a quelques petits trucs qui empêchent une fin époustouflante.


D'abord, il y a une séquence avant le titre du film, une sorte de prologue où le dragon Smaug se fait tuer (on s'en doutait un peu).


Ensuite, le reste du film ne tourne qu'autour d'un événement : le rassemblement des protagonistes pour se foutre sur la tronche. (d'où le titre du film)


Donc, les équipes participantes sont : le humains, les nains, les elfes, les orcs et.... Ah tiens... Où est donc passée la 5eme compagnie ? (7eme pour les puristes!)

Alors question pour un champion : la 5eme armée du titre, c'est :

- la 2eme armée des nains qui vient en renfort (sachant que celle qui est dans la montagne, c'est une poignée de petits mecs qui hésitent à se battre, donc pas vraiment une armée),

ou bien

- la 2eme armée des orcs qui vient en renfort (eux aussi ?)

ou encore

- les aigles, qui viennent à la manière d'une fin Deus Ex Machina, comme ils avaient faits dans le Seigneur des Anneaux, le Retour du Roi...


Bon, donc un méli-mélo final d'armées, ne sachant plus vraiment au bout d'un moment qui est avec qui, et qui est contre qui... c'est peut être ce côté fouillis qui laisse un souvenir confus de l'ensemble. Alors, comme chaque film de Tolkien (... hein ? Ah c'est Peter Jackson le réalisateur ????), les duels sont bien menés, les actions sont magnifiques, les images et la techniques sont impeccables. Les effets spéciaux servent bien l'histoire, quoique Galadriel en mode trash, c'est... hum... surprenant !


Une petite incohérence scientifique quand Legolas saute de pierres en pierres... qui, elles, sont en train de tomber dans le vide !! Mais bon, le final-fantasy et la gravité, parfois... Et à quoi ça sert de faire des armures en métal pour les orcs si une petite épée de nain ou de hobbit la transperce comme dans du gruyère ? Et ce n'est pas mon hobby(t) de déceler les incohérences.


Alors pour profiter du film, il faut se replonger dans l'histoire de Bilbot et terminer cette trilogie avec plaisir. On a d'ailleurs quelques éléments qui fait référence à la Communauté de l'Anneau, pour faire une bonne transition, même si cette nouvelle histoire reste, malgré tout, un peu en dessous du Seigneur du Anneaux.



3 fauteuils


19 DECEMBRE

INTERSTELLAR

RESUME :

Le film raconte les aventures d’un groupe d’explorateurs qui utilisent une faille récemment découverte dans l’espace-temps afin de repousser les limites humaines et partir à la conquête des distances astronomiques dans un voyage interstellaire. 

CRITIQUE :

2eme critique à avoir 5 étoiles....

 

On frôle le chef d'oeuvre, mais malheureusement, on le frôle juste; Pourquoi ?


D'abord, réussir la prouesse de nous faire tenir presque 3h00 sans avoir l'impression de trouver le temps long ou de s'ennuyer... aucun moment en trop. Ce qui, en soit, est déjà pas mal.

Challenge accepted !


Ensuite, parce qu'il fallait réussir à développer une histoire comme celle-là : Une espèce de constat comme quoi, bientôt la Terre ne pourra plus fournir assez d'aliments pour la population humaine, et on devra donc trouver d'autres planètes à coloniser pour que l'espèce humaine survive. La NASA n'existe plus officiellement. Et donc des explorateurs (secrets) partent vérifier si les 3 planètes découvertes par de précédentes missions, sont viables. Du déjà vu mais là, nouvelle approche et nouveau traitement.

Challenge accepted !


On continue avec bien évidemment du grand Nolan dans la réalisation, l'image et la technique. Les acteurs sont parfaits, les effets spéciaux réussis... Bref, un film sans accrocs majeurs et avec une esthétique sublime.

Challenge accepted !


Et on termine tout ce qui constitue un bon film : émotions, actions, humour,  rebondissements et avancée de l'intrigue. Bref, tous les ingrédients pour tenir la route (et faut la tenir ! 3h00, remember...)

Challenge accepted !


Le seul hic, c'est justement qu'à trop vouloir bien faire et rentrer dans les détails et les explications, on s'y perd. Sans dévoiler la clé du mystère, la résolution de l'enjeu est un peu énooooooorme et en même temps hyper compliquée. Si on est pas ingénieur ou scientifique de métier, on se perd au fur et à mesure dans les explications de la physique quantique, de la relativité et de l'espace-temps. Ce qui est accessible au début du film devient de plus en plus compliqué jusqu'à la scène clé, où là, ça devient limite, trop grandiloquent et limite improbable. Même les effets spéciaux ne suffisent pas à soutenir une théorie pareille... Quelque chose de plus simple aurait peut être suffit...


Alors, un des meilleurs films de ces dernières années, à des années lumières du pâle et insipide Gravity (dans Interstellar au moins, il y a une histoire) et un film à voir absolument sur grand écran (sinon, on perd beaucoup).


A conseiller fortement.


5 fauteuils


10 DECEMBRE

LA FRENCH

RESUME :

Marseille. 1975. Pierre Michel, jeune magistrat venu de Metz avec femme et enfants, est nommé juge du grand banditisme. Il décide de s’attaquer à la French Connection, organisation mafieuse qui exporte l’héroïne dans le monde entier. N’écoutant aucune mise en garde, le juge Michel part seul en croisade contre Gaëtan Zampa, figure emblématique du milieu et parrain intouchable. Mais il va rapidement comprendre que, pour obtenir des résultats, il doit changer ses méthodes.

CRITIQUE :

Tiré d'un fait réel, LA FRENCH nous plonge dans les années 70/80 à Marseille. Le Juge Pierre Michel a une sorte de destin tragique hors du commun, en luttant activement contre le trafic de drogue, le grand banditisme et la corruption.


Jean Dujardin endosse ce rôle à merveille et tient les rênes de l'enquête avec brio. En face, son compère et acolyte depuis longtemps maintenant, Gilles Lellouche. On retrouve également son ancien ami de l'époque des Nous C Nous, Eric Collado, et également Mélanie Doutey (la compagne à la ville de Lellouche) et amie de Dujardin). La fine équipe est donc bien réunie et on imagine alors les crises de rires et l'ambiance sur le tournage, avec des acteurs qui se connaissent depuis longtemps et qui s'apprécient.


Spécial clin d'oeil à mon ami Eric Godon, qui fait un brève apparition.


Le scénario, adapté donc d'une histoire réelle, reste fidèle à la vie du juge Michel et de Zampa (le parrain de la mafia), quoiqu'un peu romancé car je ne pense pas que la femme de Michel aie entendu le coup de feu et aie traversé la moitié de Marseille pour retrouver le cadavre de son mari. (Désolé pour le spoiler mais tout le monde sait que le Juge Michel a été assassiné en 1981).


Une belle distribution donc pour un film très bien monté, un drame qui témoigne d'une réalité d'une époque, heureusement, -on l'espère- révolue.


 

3 fauteuils


29 Novembre

PROSPER ET GEORGE

RESUME :

En avril 1833, il y eut une courte idylle entre Prosper Mérimée et George Sand. Aux dires de chacun, elle n'aurait été qu'un feu de paille.

" J'ai eu Mérimée, ce n'est pas grand chose ". Et si, au contraire, en pleine période romantique, ces deux êtres avaient vécu une folle passion et s'étaient repris, comme si de rien n'était, gardant secret un moment intime.

J'ai fini par croire cette vérité plutôt que celle qu'ils se sont évertués à nous servir, soucieux chacun de leur postérité. Qu'ils me pardonnent si je les ai démasqués.

CRITIQUE :

Texte incroyablement bien écrit, il est aussi magistralement interprété par 2 artistes merveilleux : Miren Pradier et Christophe de Mareuil.

 

Ils font revivre Sand et Mérimée, dans une histoire, basée sur un fait réel, mais romancé, à priori, qui donne une comédie romantique, historique, dramatique mais toujours de très haute qualité.

La mise en scène est très bien calée. Les lumières et l'ambiance permettent une succession de tableaux et un déroulé chronologique qui nous font vivre 

avec passion la semaine de cet idylle .

 

On voit également des critiques de leurs contemporains et des imitations drôles d'Hugo, Sainte-Beuve, Musset et d'autres.

 

Pas un mot n'est de trop, pas une intention n'est mauvaise. On se retrouve plongé au coeur du 19eme siècle, avec ses codes, ses habitudes et ses défis, que George Sand s'exerce à chambouler, et que Prosper Mérimée essaye de suivre, tant bien que mal.

 

Cette relation, aussi courte fut-elle, les aura-t-elle changés ? La question reste posée mais en tout cas, c'est un vrai moment de Théâtre au sens "noble" du terme. Si vous avez l'occasion de voir ce spectacle, je vous le recommande chaudement.


 

4 fauteuils


24 Novembre

BRIGADE FINANCIÈRE

RESUME :

Un très grand patron qui se rend à une convocation de « routine ». Une commissaire de la brigade financière qui enquête depuis des mois sur ses activités. La confrontation en huis clos de deux visions du monde qui s’opposent. Entre cet homme de pouvoir et cette femme de droit s’engage une lutte, un duel d’intelligences entre privilèges et justice.  Avec pour enjeu la liberté ou la détention d’un homme, plus enclin à diriger qu’à obéir.

CRITIQUE :

Coup de poing !

Un texte extrêmement bien écrit, une répartie qui fait mouche. Deux protagonistes que tout oppose, chacun voulant démontrer à l'autre en quoi son point de vue est le meilleur et qu'il a raison. Un bras de fer inattendu, dans un cadre pas forcément réjouissant, puisque qu'au sein du bureau de la Brigade Financière.

 

Alors, on se demande si c'est un drame, une comédie, un simplement une pièce de situation, dans laquelle on sera simple spectateur extérieur, et on ne fera que regarder deux personnes s'entretuer derrière une vitre sans tain. Pas du tout ! Dès les premières minutes, on entre avec eux dans ce face à face intrépide, et on ne sait quel parti prendre.

Pour lui : grand patron, incarnation vivante de la mauvaise foi mais qui défend ses intérêts avec un humanisme visible ?

Pour elle : commissaire froide et cynique, d'apparence incorruptible mais qui, au travers de sa mission de justice, laisse transparaître également des faiblesses humaines ?

 

On ne sait quel camp choisir. Dans ce texte, ce n'est pas blanc ou noir, ce n'est pas manichéen. Et c'est justement ce qui en fait son intérêt : les renversements, les coups de forces, les coups de pokers et autres bluffs. Qui joue avec qui ? Intrigante rencontre, succession d'entretiens incongrus et garde-à-vue oppressante...

 

Acteur formidable, Hugues Leforestier, qui en est également l’auteur, est accompagné de Nathalie Mann, incroyable de force et de volonté. Deux artistes qui portent cette pièce avec une telle intensité, qu’on se croit, pendant 1h25, être devenu des jurés à une cour d’assise. Coupable ? pas coupable ?

 

Brigade Financière, au-delà de rester évidemment ancrée dans une actualité qui regorge d'affaires similaires et qui nourrit cette fiction, est une oeuvre qu'il faut voir, une rare pièce de théâtre à la puissance et à l'humanité à armes égales. Humour, finesse, suspens, une pointe de cynisme... Un cocktail à consommer sans modération. Une vraie réussite !    


 

4 fauteuils


17 Novembre

TCHEKOV COMEDIE

RESUME :

 Une comédie désopilante, émouvante, moderne et très enlevée sur le couple.

Ces deux petits chefs d’oeuvre comiques du théâtre russe, nous dressent un portrait de l’homme dans tous ses travers : sa cupidité, ses mesquineries, ses fureurs et son incapacité à échanger avec l’autre. Tchékhov détaille avec humour et tendresse les faiblesses de l’âme humaine grâce à ses personnages éperdument humains à la fois explosifs, féroces, enthousiastes, maladroits, ridicules, lancés sans limite dans la quête du bonheur.

Tchékhov, avec son propos d’une modernité étonnante, nous emmène plus loin : une confrontation des individus face à leurs abîmes.  Il paraît que Tolstoï ne manquait aucune occasion de voir jouer ces comédies et riait à chaque fois aux larmes ; comme on le comprend.

CRITIQUE :

 

 

L'autre soir, j'ai vu au théâtre 2 pièces de Tchekhov, La Demande en mariage et l'Ours.


La mise en scène est très bien, le rythme est bon, le texte - de Tchekhov évidemment - fait partie des classiques, donc très très bien.

Les 2 histoires traduisent toujours de manière contemporaine (c'est dire si Tchekhov n'a pas vieilli) les difficultés des relations humaines et la futilité, parfois stupide et inconstante mais malheureusement, toujours présente, qui peut transformer un moment de bonheur en une querelle de voisinage grotesque.


Toute la mise en situation est bonne, la direction des acteurs est excellente. 


Petit bémol cependant : à mon humble avis, j'ai trouvé par moment que ça "hurlait" un peu trop et que la rapidité de diction était aux dépends de la compréhension - et par moment, je n'ai pas toujours compris les mots que disaient un comédien, ce qui est bien dommage au théâtre, surtout quand on a cette proximité avec la scène.


Une version modernisée des pièces connues, un spectacle qui permet de revoir ses classiques tout en s'amusant et en passant un bon moment mais qui ne transporte pas, comme pourrait le faire d'autres spectacles.


 

3 fauteuils


7 Novembre

SAXOPHONISSIMO

RESUME :

Avis à la population ! 

Les Daltons du saxophone sont de retour pour une véritable compilation des meilleurs extraits de leurs créations. "Les DéSAXéS", quatuor de saxophonistes virtuoses, sorte de Sax Brothers dézingués, qui sont devenus par goût du spectacle et du défi, comédiens, danseurs, bruiteurs, chanteurs... 

Outre un niveau musical inatteignable, sauf sous l'emprise de stupéfiants, le délirant "Saxophonissimo" est un condensé des meilleurs moments de leurs précédents spectacles, une formule techniquement légère car acoustique. Il n'y a donc aucune limite à sa propagation ! 

D'ailleurs, rien ne leur résiste : Classique, Jazz, Funk, Rock, Cinéma... 

 

Restez sur vos gardes, quand ces drôles d'oiseaux mettent la main sur les anches, il ne faut pas longtemps à leurs clés pour ouvrir les pavillons... 

 

Le Saviez-vous?

Ils ont reçu le prix spécial du jury, le prix Sacem et le prix du public au festival d'humour de Saint-Gervais. A l'affiche à l'Olympia (1ère partie de Dany Boon), au Printemps de Bourges ainsi qu'au Paléo Festival de Nyons. En 20 ans, et 1500 représentations, ils ont sillonné les continents et ont reçu autant de distinctions que d'applaudissements.

CRITIQUE :

 

Petite critique théâtrale, pour une fois...

 

Depuis que j'ai commencé ce blog, c'est la première fois que je donne la note maximale, mais là...


Ça le mérite vraiment !


Que ceux qui n'aiment pas la musique "Classique" se rassurent, ce n'en est pas ! Que ceux qui aiment la musique "Classique" se rassurent, c'est la base !


Un spectacle éblouissant, qui ravit tout le monde à 100% : les mélomanes, les amateurs, les enfants, les adultes...

Bref ! Succès garantie à tout les coups ! Car Les DéSAXés sont des "fous", mais dans le bon sens du terme : des fous de saxophone, des fous de musique et des fous scéniques ! En plus de manier leurs instruments et leur art avec une maestria que peu peuvent concurrencer, ils sont aussi d'excellents showmen ! Et sur scène, ce n'est que du bonheur ! Ils s'amusent, se déguisent, dansent, miment... En un mot : ils s'éclatent !

L'humour de situation et la poésie visuelle sont leurs porte-étendards !

 

Le public ne demandent que ça et ce n'est que succession de rires, d'applaudissements et de moments plus excentriques les uns que les autres qui se suivent et s'enchaînent !


Des mélodies bien pensées, des reprises d'airs connus, des bruitages sonores et autres sons qu'ils produisent avec leurs saxophones, les quatre trublions de SAXOPHONISSIMO, Samuel Maingaud, Michel Oberli, Guy Rebreyend et Frédéric Saumagne vous offrent un spectacle géniallissime, et en plus, compréhensible par tous puisque, comme chacun le sait, la musique est le langage universel !


S'ils passent dans la salle de spectacles de votre ville, ou dans le théâtre de votre département, allez-y, courez les voir sans plus tarder et emmenez famille, amis, collègues, animaux... A voir et à revoir sans modération !


Et pour finir, en plus de SAXOPHONISSIMO, Les DéSAXés offrent d'autres spectacles encore plus époustouflants à découvrir ! Ne les manquez pas !


 

 

5 fauteuils


22 octobre

SAMBA

RESUME :

Samba, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots ; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn out. Lui essaye par tous les moyens d'obtenir ses papiers, alors qu'elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu'au jour où leurs destins se croisent... Entre humour et émotion, leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur. Et si la vie avait plus d'imagination qu'eux ? 

CRITIQUE :

 

Dernière création des papas d'Intouchables, Samba reste dans la ligne directrice de son grand frère. Il possède les mêmes ingrédients qui font un succès : émotion, rire, et romantisme.

 

 

Quelques bémols cependant sur cette nouvelle production :


D'abord, des passages un peu longs, qui se dénoncent eux-mêmes car dans ces moments-là, il ne se passe rien et on a de la musique (Omar en gardien de sécurité dans un supermarché vide qui s'emmerde et Charlotte qui se met du parfum... était-ce vraiment nécessaire ? et ce ne sont pas les seules scènes comme ça...)


Quelques longueurs donc, plombant un peu le rythme du film, faisant penser à une voiture qui n'aurait pas le filtre du moteur bien nettoyé et qui avance par à-coups, et parfois ralentit tellement, au point de se demander si ça ne va pas tomber en panne.


Ensuite, un scénario un peu faiblard et trop linéaire... le fil blanc cousu que l'on devine au fur et à mesure est tellement gros qu'il se voit tout au long du film.

Pas vraiment d'enjeux pour les personnages, si ce n'est se reconstruire et s'en sortir... Objectif certes qui suffit à lui-même, mais il manque quelque chose pour donner un peu de piment à l'histoire.


L'ensemble est donc un peu lent, doucereux, un poil trop lisse. Peut être qu'un personnage vraiment antipathique aurait donné un côté plus actif à l'intrigue (c'est ce qu'il manque à mon sens).


 

Côté casting, on retrouve Omar Sy dans un registre qu'il connaît - pas de surprise. Tahar Rahim, faire-valoir comique et sympathique, parfait dans son rôle d'algérien-brésilien. Côté filles, on a Charlotte Gainsbourg, toujours juste dans ses rôles, et Izïa Higelin (la fille de Jacques - le chanteur), elle-même chanteuse mais qui se défend assez bien dans le rôle de la blasée du système... 


En résumé, un film gentil, tendre et qui se laisse regarder, mais qui aurait mérité un petit coup de boost pour vraiment égaler son grand frère.

 

 

2 fauteuils


1 octobre

DRACULA UNTOLD

RESUME :

L’histoire débute en 1462. La Transylvanie vit une période de calme relatif sous le règne du prince Vlad III de Valachie et de son épouse bien-aimée Mirena. Mais quand le sultan Mehmet II demande que 1000 jeunes hommes de Valachie, dont le propre fils de Vlad, Ingeras, soient arrachés à leur famille pour venir grossir les rangs de l’armée turque, le prince doit faire un choix : abandonner son fils au sultan, comme son père l’a fait avant lui, ou faire appel à une créature obscure pour combattre les Turcs et par là même assujettir son âme à la servitude éternelle. Vlad conclut un accord faustien avec un démon : il acquerra la force et les pouvoirs nécessaires pour anéantir ses ennemis, en l’échange d’une insatiable soif de sang humain.

CRITIQUE :

 

 

Voici un énième film sur Dracula, ses origines, etc... Ici, l'originalité réside dans la nouvelle approche du mythe, pourquoi Vlad est devenu Dracula. Depuis le début, on nous a toujours montré un Vlad sanguinaire et damné, mais une approche reste commune à tous les films : celui de l'amour. Dans celui de Coppola en 1992, il revenait et trouvait sa femme morte, il maudissait donc Dieu, et se bannissait lui-même du monde des vivants en buvant du sang. 

Dans Dracula Untold, il doit défendre son peuple et au lieu de sacrifier son peuple, ses hommes, ses enfants et ses soldats, il préfère se sacrifier lui-même... Et même processus, il boit du sang et devient maudit. Mais là où dans les autres films, il se transformait presque instantanément, dans ce nouveau Dracula, il a une espèce de période d'essai de 3 jours (un peu court pour un CDI à très long terme) avant de devenir définitivement vampire. L'origine de celui qui le change en vampire n'est d'ailleurs pas très claire.


Autre originalité : là où normalement on aurait pu voir des hommes de 40 ans environ aux postes de pouvoir (Prince et Sultan) on voit deux hommes trentenaires... Est-ce que cela joue sur la crédibilité ? à voir. En tout cas, les producteurs ont sûrement senti que la jeunesse fougueuse offrait plus la possibilité de combats dynamiques que des vieux papis...


D'un point de vue technique, l'image est belle, les effets spéciaux réussis et le scénario plutôt bien ficelé. Alors la seule question qu'on peut se poser, c'est pourquoi avoir encore fait un nouveau film sur Dracula, sachant que depuis Nosferatu, les films sur les vampires et le mythe de Dracula sont légions ?... Réponse : euh....  Joker ! (ah non, zut, ça c'est Batman...)


On ressort de la salle en se disant qu'on a passé un bon moment, certes,  mais que ça ne renouvelle pas le genre. Ce n'est pas une grande révolution du style (ceci étant, il est difficile de dépoussiérer le mythe - comme le montre l'essai raté de Lussier avec Dracula 2001). Donc, un film qui ne manque pas de mordant, mais qui n'offre pas assez de substance à se mettre sous la dent pour en faire un vrai film... savoureux à 100 pour sang....


 

2 fauteuils


21 septembre

GET ON UP

RESUME :

 

Vous le connaissez sous de nombreux pseudonymes: «Monsieur dynamite», «Le parrain de la soul», «Le travailleur le plus acharné du show business». Préparez-vous à découvrir l’homme derrière la légende. Né dans une grande pauvreté en Caroline du Sud, au beau milieu de la grande dépression, en 1933, James Brown a survécu à une jeunesse émaillée d’abandon, d’abus sexuel, d’écoles de redressement et de prison. Personne ne lui a jamais appris les règles du jeu. Il était destiné à les briser. De son expérience de boxeur amateur ou de chanteur de rue, il a su canaliser chaque coup dur en un rythme qui se fit l’écho de sa rage de vivre. Il est devenu un des interprètes les plus influents qui marquèrent la scène soul ou funk, et l’artiste le plus samplé de l’histoire continue d’inspirer la plupart des artistes reconnus aujourd’hui.

CRITIQUE :

 

 

Un biopic sur James Brown était une bonne idée. Mais ce qui aurait pu devenir un véritable chef d'oeuvre (vu le sujet) souffre de plusieurs maladresses, dont une particulièrement : une narration beaucoup trop décousue.

 

Que l'on fasse des flashbacks, ou flashforwards, qu'on utilise une narration non linéaire pour casser le discours chronologique, soit. Mais là, c'est un peu tout much... Ca en devient un peu brouillon à force de faire des parallèles et des retours, des souvenirs et du présent... Argh ! Pendant 2 heures, on va et on revient, c'est un peu fatiguant.

 

Deuxième point noir, la durée : Forcément sur 2h19 de film, il y a quelques longueurs... Donc quelques petits rabotages par-ci, par là et quelques suppressions de parallèles ou flashbacks n'aurait pas été du luxe.


Les points fort maintenant : une distribution parfaite, une réalisation impeccable et une qualité de film servie par un jeu d'acteurs époustouflant, au point qu'on a vraiment l'impression de retrouver James Brown en vrai (comme CloClo ou l'Histoire d'un mec, ou encore Ray.) C'est le genre de film qui font revivre les stars disparues de manière tellement réaliste qu'on les croirait ressuscitées.

A quand un biopic sur Michael Jackson ? Il le mériterait mais celui qui s'y collera s'attaquera à pire que l'Everest ! (pour l'anecdote, MJ à été un des disciple de James Brown et a pu danser avec lui lors d'un de ses concerts, alors qu'il n'était que simple spectateur).


Comme toutes les grandes stars et génies, James Brown avait un côté rigoureux à l'extrême, un perfectionnisme malsain se transformant en égocentrisme, et une vie personnelle morcelée... Mais pour ceux qui ne le connaissait pas vraiment, vous avez maintenant une très bonne base avec film. L'histoire se termine avant la dernière décennie 1996-2006, année de sa mort.


Donc un film qui frôle la perfection mais qui perd 1 fauteuil à cause peut être du côté "trop trop trop" du réalisateur. Le mieux est l'ennemi du bien...


 

4 fauteuils


9 septembre

HERCULE

RESUME :

Mi-homme mi-légende, Hercule prend la tête d’un groupe de mercenaires pour mettre un terme à la sanglante guerre civile qui sévit au royaume de Thrace et replacer le roi légitime sur le trône. Âme tourmentée depuis la naissance, Hercule a la force d’un dieu mais ressent aussi les peines et les souffrances d’un mortel.

Sa puissance légendaire sera mise à l’épreuve par des forces obscures.

CRITIQUE :

 

Projection privée d'Hercule, j'étais tout seul dans le ciné, ça le fait !

Alors, Qualités et défauts de ce film : Il y a un peu de tout.


D'abord, on va faire avec la mythologie : Hercule  a fait les 12 travaux - ok. On parle des 12, mais on en voit que 3 dans le films : L'Hydre, le Lion de Némée et le Sanglier d'Erymanthe. Les autres ? simplement évoqués... Ok, bon, why not, mais Hercule sans ses 12 travaux, c'est pas Hercule. Alors de quoi le film nous parle ? Ca commence plutôt bien et ça reste fidèle à la mythologie puisque qu'effectivement, bébé, il tue 2 serpents dans son berceau. Jusque là, ok.

Mais après.... Qu'est-ce que c'est que cette histoire ???? 


Encore un fois, quand les américains s'attaquent à la Mythologie grecque, c'est n'importe quoi ! Donc Hercule se trouve au milieu d'une espèce de guerre civile entre deux rois de Thrace, mais il se rend compte que c'est un complot beaucoup plus grand et que les gentils ne sont pas forcément les gentils, et que les méchants... pas forcément si méchants que ça non plus ! Et sinon, les 12 travaux ?.... non... Bon ok... Et donc Hercule est un mercenaire... ! Ah, première nouvelle. Et il aurait une troupe d'amis fidèles qui l'aurait aidé, dans l'ombre, à réussir les 12 travaux et plus ?... Ah, deuxième nouvelle ! J'ai bien fait de venir alors, j'apprends des trucs ! (complètement faux, mais bon...)


Alors, outre l'aspect mythologique sur lequel je suis très à cheval (de Troie), il y a l'aspect artistique. Hercule est un film bien réalisé, avec de belles images, des combats et effets spéciaux convaincants, et une histoire - si on fait fi de la mythologie- qui tient la route. Dwayne Johnson incarne un Hercule crédible si l'on regarde ce film en se disant dès le début que c'est un simple divertissement et non pas une espèce de biopic sur un héros de la mythologie.


Quelques bons passages et répliques qui donnent un peu de pêche et des rôles secondaires (gentils comme méchants) qui occupent bien leur rôle de faire-valoir. Un bon film. La question est de savoir s'il laissera une Thrace... !

 

3 fauteuils


1er septembre

EXPENDABLES 3

RESUME :

Barney, Christmas et le reste de l’équipe affrontent Conrad Stonebanks, qui fut autrefois le fondateur des Expendables avec Barney. Stonebanks devint par la suite un redoutable trafiquant d’armes, que Barney fut obligé d’abattre… Du moins, c’est ce qu’il croyait. 

Ayant échappé à la mort, Stonebanks a maintenant pour seul objectif d’éliminer l’équipe des Expendables. Mais Barney a d’autres plans... Il décide d’apporter du sang neuf à son unité spéciale et d’engager de nouveaux équipiers plus jeunes, plus vifs et plus calés en nouvelles technologies. Cette mission se révèle rapidement un choc des cultures et des générations, entre adeptes de la vieille école et experts high-tech. 

Les Expendables vont livrer leur bataille la plus explosive et la plus personnelle…

CRITIQUE :


 

Le 3eme volet des gros bras ! Un film distrayant, dans la suite fidèle des 2 premiers. Donc pas de grande surprise mais c'est pas ce qu'on demande à ce genre de film. Avec Expendables, on veut de la castagne, des flingues, des explosions et de l'action... et là, on est servi ! 


Stallone a rajouté le côté choc des générations de ce 3eme film : "Allez, les vieux à la retraite et les petits jeunes, qui ont plus de patate, sont recrutés !" Mais comme dit le proverbe : " Le jeune va vite, mais le vieux connaît le chemin... ".

Et forcement, les nouvelles recrues vont se laisser avoir et Stallone n'aura pas d'autres choix que d'aller les délivrer avec son ancienne équipe de vieux roublards, pas si à la retraite que ça, finalement...


Alors, le scénario est ce qu'il est, donc basique : gentil contre méchant etc... classique mais efficace. L'intérêt d'Expendables (et depuis le début de la saga) c'est évidemment de voir les têtes d'affiches ! Et là, on les collectionne... On rajoute même les plus improbables : Antonio Banderas - qui fait son espagnol (lol), Wesley Snipes (enfin le retour !), Harrisson Ford, un peu fatigué (qui remplace Bruce Willis pas dispo), une fille (Ronda Rousey, inconnue au bataillon mais championne de Judo et Boxe - un peu d'oestrogène quand même...), et tous les autres dont Jet Li qui fait de la figuration là (2 répliques max), Van Damme (absent puisque c'était le méchant dans le 2 - donc mort, suivez un peu là...) et surtout.... Un Mel Gibson dans le rôle du méchant dans cet opus, un personnage qu'il a rarement l'habitude d'endosser et pourtant qu'il arrive à peu près à bien interpréter (il faut savoir briser l'image de l'Arme Fatale ou Braveheart) pour voir un bon méchant interprété par Mel Gibson. Et il se défend pas mal... D'ailleurs, les expendables, de quoi ils se mêlent, Gibson ? (ok, je sors)


Bon, truc archi-basique dans ce genre de film : ils sont toute une armée et ils n'arrivent pas à tuer les gentils, donc forcément, le méchant s'énerve, et s'en occupe personnellement, et va lui-même au charbon... (ficelle déjà utilisée dans plein d'histoires, et même dans des pièces de théâtre... ;-)  


Ce que je reproche un peu à la série Expendables, c'est qu'à chaque fois la mort du big méchant est plate, pas à la hauteur du reste. Ok, y a une scène de baston - toujours entre Stallone et le méchant (obligé) mais rien de spectaculaire... Dommage ! A méchant exceptionnel, fin exceptionnelle ! Ben non... A part dans le 1, où il se fait trucider à la fois par un flingue et par un couteau en même temps (pas mal), les 2 autres (Van Damme et Gibson) c'est décevant...


A part ça, promesses d'action de baston et d'explosion ? promesses tenues ! (ils ne font pas de politique, eux !...)


Donc, rien de nouveau sous le soleil - Si vous voulez en prendre plein les yeux, allez-y; Si les gros musclés et les flingues dans tous les sens, ça ne vous intéresse pas, il y a d'autres films....  

 

3 fauteuils


27 Août

LES GARDIENS DE LA GALAXIE

RESUME :

 

Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être …

CRITIQUE :

 

On passe un bon moment mais, on se demande si ce n'est pas une expo photo tellement c'est rempli de clichés !

 

Ce film nous propulse dans un univers de Science-Fiction sympathique, avec divers éléments qui rendent l'ensemble de bonne qualité. Ce n'est ni Avengers, Ni Star Wars, mais une espèce d'entre-deux, où on a de tout : un humain aventurier, un peu looser, héros de l'histoire (cliché); une histoire d'amour (évidemment) avec une femme verte méchante (sinon c'est pas drôle); et des aliens tous plus ou moins caricaturaux : Un Monsieur Muscles mais finalement sentimental (à placer dans les club de tous les gros bras qui finalement ont un cerveau! - cliché); un raton-laveur râleur, baroudeur mais courageux; et un homme-arbre, plus végétal qu'autre chose qui ne dit pas grand-chose. C'est d'ailleurs - à mon sens- le seul personnage qui a un réel potentiel comique.

Donc en fait, les personnages les plus originaux et sympas sont le duo Rocket / Groot (raton-laveur / arbre).


Donc passé ces stéréotypes, le film s'articule sur une dispute pour un globe qui aurait le plus grand pouvoir de la galaxie (déjà vu), et donc convoité par un gros méchant qui se rebelle par rapport à son chef... ah, tiens, encore un cliché !! Bon... sinon... le gros méchant veut détruire la capitale des gentils pour se venger (cliché).


Voilà, voilà, donc Les Gardiens sont en fait un condensé de tous les clichés qu'ont peut trouver dans les films de SF. Je m'attendais à un film super original (en tout cas c'est comme ça qu'on nous le vendait) avec plein de nouveautés et de surprises ! Les seuls trucs sympas sont la BO (musiques des années 80 à fond !), l'humour (si, si il y en a mais principalement par les faire-valoir) et les scènes d'actions. Le scénarios, l'intrigue et les personnages princpaux... euh, comment dire : "déjà-vu".

Si vous cherchez un film de super-héros un peu plus profond, je vous conseille Watchmen, qui là, envoyait une méga-baffe dans la tronche (et beaucoup beaucoup plus original) !!!!


Ils ont prévu la suite... espérons que pour le 2, ils fassent preuve de plus d'originalité, ou de noirceur, ou de quelque chose, mais qu'ils rajoutent l'ingrédient qui manque dans celui-là pour vraiment faire un très bon film de SF.


Restez jusqu'au bout du générique, une petite surprise attend les initiés...

 

 

3 fauteuils