« Le jump cut au moment du climax,
est un peu un spin-off en creux de l’imaginaire Hitchco-platonicien,
vous ne trouvez pas ? ».


ARCHIVES : 2014, 2015


5 Mai 2020

The Mandalorian

RESUME :

Après les aventures de Jango et Boba Fett, un nouveau héros émerge dans l'univers Star Wars. L'intrigue, située entre la chute de l'Empire (épisode 6) et l'émergence du Premier Ordre (épisode 7), suit les voyages d'un chasseur de primes solitaire dans les contrées les plus éloignées de la Galaxie, loin de l’autorité de la Nouvelle République.

 

CRITIQUE :

Bonjour à tous,

En période de confinement, on a le temps pour dévorer des séries. Donc voici la critique sur The Mandalorian, saison 1.

 

Pour les fans de Star Wars, cette série dérivée est un MUST HAVE. On y retrouve tout l’univers bien connu de la saga, les sabres lasers en moins. On suit un personnage qui a eu un rôle secondaire dans la trilogie originale, et au vu de son potentiel, c’est bien dommage.

 

Dans la série, il y a de l’action, des moments plus calmes, des moments tout choupinou (ils ont pensé au public féminin qui n'aimait pas trop Star Wars) avec le désormais célèbre baby Yoda !!
Au fur et à mesure des épisodes, on découvre le personnage de « Mando », ses capacités au combat, son histoire, etc. Mais pas que ! Il y a plein de personnages secondaires très intéressants, y compris… baby Yoda ! Ce petit bonhomme vert reste plein de mystères et on a quelques infos sur lui vers la fin de la saison.

 

D’un point de vu rythme, ça commence fort avec de la bonne baston. Ca se ralentit un peu en milieu de saison (entre le 5 et le 8) et ça finit en apothéose avec les deux derniers épisodes qui sont dingues !! D’ailleurs, j’ai vraiment l’impression que l’épisode 8 a été rajouté un peu comme un cheveux sur la soupe (qu’est-ce qu’il amène à l’histoire ?)

Je vois bien les gars dirent :

- " Bon, ça y est, on a la saison 1 d’une nouvelle série dérivée de Star Wars.

- Mais il n’y a que 7 épisodes…

- Oui... So what ?

- Ben ça va pas… On en avait demandé 8 au moins.

- Ah merde… Ben pas grave, on va le rajouter. Putain, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir raconter..."

 

D’un point de vue technique, les effets spéciaux sont à tomber. Les petites bestioles, que le personnages principale croise, sont aussi très bien faites. On a toute la qualité d’un film Star Wars en 8 épisodes. Et les génériques de fin sont superbes : avec des dessins de l’épisode. A ne pas manquer !

 

Concernant « Mando » en particulier, vous vous doutez bien que ce qui gratouille un peu les spectateurs, (comme tous les autres persos de la série), c’est de ne pas voir le visage du chasseur de prime. Il n’enlève jamais son casque en présence d’autres personnes. Telle est la voie ! Alors, verra-t-on ou pas sa petite frimousse ? planquée derrière son casque de motard, avec un design façon Philippe Starck ? Mystère… et pas de spoil !

Bref, si vous voulez passer un moment sympa et vous dépayser pendant ce confinement, je vous conseille cette série. Et peut être que ça attirera également les non-fans de la Force…

 

Ainsi ai-je parlé !

 

4 fauteuils +❤️

 


13 Avril 2020

PARLEMENT

RESUME :

Samy, jeune assistant parlementaire, débarque à Bruxelles au lendemain du vote du Brexit. Il n’est pas armé pour le poste. En fait, il ne connaît pas grand-chose aux institutions européennes et espère s’en tirer au bagout…

 

CRITIQUE :

Avec le confinement, les séries et les films ont retrouvé le chemin de nos écrans. Et nous avons le temps de les dévorer.

 

Petite trouvaille dernièrement : PARLEMENT

 

Si je vous dis : cols blancs, longs couloirs sans âme, députés européens, amendements, paperasserie administrative, assistant parlementaire, commissions sur des sujets abstraits, etc… Vous allez sûrement me répondre que c’est ennuyeux, rébarbatif et que personne n’y comprend rien. Et en soi, vous avez raison. 

Mais justement, la série PARLEMENT casse cette image inaccessible et redonne un côté humain à cette « forteresse incompréhensible » qu’est le Parlement Européen à Bruxelles.

 

Au 1er épisode, on suit les aventures de Samy, jeune assistant parlementaire qui débarque au service de Michel, député européen français. En charge d’un dossier sur la pêche, il se bute sur le dépôt d’un amendement en se confrontant aux forces politiques des autres pays. Sur ce canevas assez basique, on découvre des personnages attachants, inscrits dans l’actualité de l’époque (2018-2019) et leurs aléas dans les arcanes du pouvoir politique européen.

 

Evidemment, la caricature des Euro-Députés n’est pas si loin de la vérité et nous fait bien rire. J’ai rapidement accroché à ce personnage novice, entouré d’amis et d’ennemis et j’ai continué avec l’épisode 2 puis le 3… jusqu’à enchaîner la saison 1 complète jusqu’à l’épisode 10.

C’est prenant, c’est bien rythmé, c’est instructif, et assez ambigu pour accrocher la curiosité. Les relations entre les personnages se construisent bien progressivement et les personnages secondaires sont très drôles (mention spéciale à Philippe Duquesne). C’est européen, donc on entend plein de langues : français, anglais, allemand, espagnol, un peu de polonais…

 

Seul petit bémol, la durée des épisodes : environ 30 minutes + 9 minutes de générique, on est donc à 39-40 minutes. S’il y avait des intrigues secondaires concernant des personnages comme par exemple Torsten, cela aurait enrichit la série et rallongé un peu les épisodes.

 

Mais globalement, la série est très plaisante à regarder et j’ai aimé suivre les rebondissements vécus par Samy, Rose, Torsten, Michel, etc… avec un suspens bien sympathique à la fin du 10eme épisode.

 

Une petite perle donc, que je vous invite à découvrir sur ce lien :

https://www.france.tv/series-et-fictions/series-comedies/parlement/

 

4 fauteuils +❤️


14 DECEMBRE 2016

STAR WARS, ROGUE ONE

RESUME :

Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.

 

CRITIQUE

 

Premier spin off de la saga Star Wars, ce nouveau film nous fait replonger dans l'univers que l'on connaît bien, mais que l'on découvre toujours. Véritable histoire dans l'histoire, annexe et complémentaire en même temps, Rogue One fait le lien manquant entre l'épisode 3 et 4 du canon. Rappelez-vous, l’épisode IV débutait par le vaisseau de la princesse Leia, capturé par celui de Darth Vader, et cette dernière planquait les plans de l’Etoile Noire dans le petit R2D2…

 

Alors évidemment on ne boude pas son plaisir dès qu'on voit le logo LucasFilms s'afficher et la vue d'un vaisseau dans l'espace. Cependant ce nouveau né se démarque très vite de sa filiation, ne reprenant pas tous les codes graphiques (pas de générique déroulant au début par exemple). Mais atmosphère, ambiance et repères sont là pour satisfaire les aficionados de Star Wars.

 

On y découvre une nouvelle distribution (Felicity Jones; toujours aussi belle, Diego Luna, Ben Mendelsohn, Mads Mikkelsen; toujours aussi efficace, Forest Whitaker; toujours aussi incontournable….), un nouveau droïde, des nouvelles planètes... et une étoile noire bien avancée dans sa construction. D'ailleurs, beaucoup de clins d'œil et références sont faits aux épisode 2, 3 et 4... (vous vous êtes toujours demandés comment les rebelles avaient fait pour savoir où balancer leur bombe pour faire péter la grosse bouboule dans l’épisode 4 ???) Et en plus des nouveaux protagonistes, d'autres petites surprises nous attendent, et certaines.... de taille !!!

 

Côté réalisation, Gareth Edwards réussit le pari de garder tout ce qui fait la qualité d'un Star Wars. Belles images, belles photos, et montage dynamique, qui permet de bien dérouler l'histoire.

Côté scénario, on reste dans le classique puisque les tenants et les aboutissants sont déjà connus...

 

En revanche, dans cet opus, on a beaucoup plus de batailles au blaster qu’au sabre laser (normal, les Jedi se sont presque tous fait zigouillés à la fin de épisode 3). Et un Star Wars sans sabre laser… ça a comme un petit goût de manque (mais … ???!!! chut…)

 

En tout cas, et contrairement à ce que disent beaucoup de gens, ce n’est pas le meilleur de la saga - la trilogie initiale étant indetrônable pour moi - mais c’est un très bon film qui vient rajouter encore de la magie à cette galaxie lointaine…

 

 

Et pour ceux qui veulent voir la saga dans l’ordre chronologique (si si, y en a...!), notez qu’à partir de maintenant, l’ordre officiel est : 1,2,3, rogue one, 4,5, 6 et 7.

 

5 fauteuils

 


10 NOVEMBRE 2016

MR WOLFF

RESUME :

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

 

L’histoire de Christian Wolff, un expert-comptable dans le civil qui est en réalité à la solde de la mafia. Petit génie des mathématiques, Christian Wolff est plus à l'aise avec les chiffres qu'avec les gens. Expert-comptable dans le civil, il travaille en réalité pour plusieurs organisations mafieuses parmi les plus dangereuses au monde. Lorsque la brigade anti-criminalité du ministère des Finances s'intéresse d'un peu trop près à ses affaires, Christian cherche à faire diversion : il accepte de vérifier les comptes d'une entreprise de robotique ayant pignon sur rue. Problème : la comptable de la société a décelé un détournement de fonds de plusieurs millions de dollars. Tandis que Christian épluche les comptes et découvre les rouages de l'escroquerie, les cadavres s'accumulent… 

 

CRITIQUE

 

Le résumé de ce film explique très mal le film. L’accroche sur l’affiche également. Le film d’ailleurs en lui même est un véritable puzzle, symbole en ligne de fond de toute l’histoire, à savoir qui est qui et qui manipule quoi. Il est donc très difficile de le résumer correctement.

Il y a également un sujet abordé et qui n’est pas évoqué ici, celui de l’autisme. Et c’est un aspect très important du film car c’est ce qui détermine l’aspect psychologique des personnages.

 

Plusieurs histoires se mélangent, plusieurs personnages, on oscille entre un film chorale et une narration linéaire, qui fait naviguer le spectateur dans un état d’esprit confus, un peu comme celui du personnage principal… jusqu’à ce que tout se révèle comme un puzzle, à la fin.

 

Il faut être attentif à chaque détail, chaque élément, chaque personnage. Rien n’est laissé au hasard, rien n’est superflu. En plus de ça on a de l’action, du suspens, des rebondissements et on doit faire marcher notre cerveau pour tout comprendre et tout suivre. Ne vous absentez pas car 10/15 min de loupés et vous risquez de ne plus rien comprendre.

 

Ben Affleck encore une fois sort une composition de ce personnage extrêmement juste. On a plaisir a retrouver Anna Kendrick, qui interprète très bien l’apport féminin du film. La réalisation est parfaite, l’histoire tordue, la narration décousue, mais tout est voulue, maitrisée et bien construit pour mener l’intrigue jusqu’au final.

 

Un très bon film, que je recommande si vous aimez tout ce qui fait le cinéma.

  

 

4 fauteuils

 


10 NOVEMBRE 2016

INFERNO

RESUME :

Dans "Inferno", le célèbre expert en symbologie suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…

 

CRITIQUE

 

Fan de Dan Brown, j’ai lu les 4 romans de la saga Robert Langdon. Film très attendu pour cette raison, il est  - comme bien souvent - une adaptation du livre, c’est à dire pas vraiment fidèle, même s’il suit la trame. Malgré le fait que beaucoup de passages soient coupés, on réussit à raccrocher l’histoire et elle tient la route. N’oublions pas qu’un long métrage est limité dans le temps, à moins d’en faire un film de 4h00, mais ce n’était pas le but.

 

Inferno reste donc un très bon divertissement, entre aventures, énigmes et action. Des courses poursuites, des scènes de réflexion, et différentes intrigues nous tiennent jusqu’à la fin, dans l’univers mythologique de Dante (en plus c’est bon pour la culture générale !)

 

On y retrouve le talentueux Tom Hanks en Robert Langdon, toujours aussi expert en cryptologie, ainsi que la (sublime) star montante Felicity Jones, qui enchaine Inferno et Star Wars Rogue One. Elle avait excellé dans une Merveilleuse Histoire du Temps, sorti en 2014, avec Eddie Redmayne.

 

Cocorico, on a un français dans la distribution : Omar Sy, dans un rôle ambigu. Les histoires de Dan Brown aiment bien les côtés frenchies, puisque dans le Da Vinci Code, on avait Jean Reno et une partie de l’action se déroulait au Louvre, à Paris.

Reprenant les ingrédients qui font les films à succès, Inferno ne peut que satisfaire les spectateurs demandeurs de mystères et d’énigmes à résoudre, d’actions et retournements de situations…

 

Un très bon divertissement, dans la lignée de ses deux grands frères.

  

 

 

3 fauteuils

 


8 NOVEMBRE 2016

BONJOUR IVRESSE

RESUME :

Benoît retrouve dans son coffre à jouets une liste de choses qu'il s'était promis de faire avant ses 30 ans. Problème : il a 30 ans demain! Entre sa soeur coincée, sa meilleure amie alcoolique mondaine assumée et un invité surprise, il va passer une soirée d'anniversaire explosive et pleine d'ivresse au milieu de ses secrets et souvenirs d'adolescent. Juste une mise au point pour pouvoir enfin grandir ? Une comédie décomplexée, aux répliques assassines et au rythme survolté ! 

 

CRITIQUE

 

Comédie originale, le résumé cache un élément essentiel de l’intrigue, autour de quoi toute l’histoire tourne. Partant d’une idée assez simple, le personnage de Benoit doit relever une série dé minis défis pour valider une liste avant ses 30 ans. Jusque là… on se dit « pourquoi pas. », chaque pièce doit avoir un pitch de départ.

Mais forcément, vu la caractéristique du personnage principal, ça ne va pas se passer comme prévu…

 

4 personnages, certes haut en couleurs, mais qui - à mon sens - en font un peu trop. Comme je dis toujours, on n’est pas obligé de hurler pour parler fort. Et c’est typiquement le style de comédies où les limites du surjeu sont fréquemment visibles.

Les 4 personnages sont bien marqués, mention spéciale  pour Marie, la soeur (pas si) coincée. Le soir où je l’ai vu, la comédienne était particulièrement bien choisie pour ce rôle.

 

Il y a des très bons moments - j’ai beaucoup aimé la mise en place avec un bras et le haut du corps d’un comédien et l’autre bras et les jambes de l’autre comédien (pour savoir comment ils font, faut aller voir la pièce)

 

Le texte est un hommage aux années 80, avec beaucoup (peut être un peu trop) de lignes de dialogues empruntées aux chansons elle-mêmes des années 80. Un peu, ça va, mais trop…

Ceci dit, la pièce a dépassé la 1700eme représentations (!!) Incroyable mais vrai. C’est le genre de comédie basée sur des clichés, avec des situations déjà-vues et de l’humour assez facile (principalement basé en dessous de la ceinture), mais bon, si ça marche…

 

 

2 fauteuils

 


4 NOVEMBRE 2016

DOCTEUR STRANGE

RESUME :

Doctor Strange suit l'histoire du Docteur Stephen Strange, talentueux neurochirurgien qui, après un tragique accident de voiture, doit mettre son égo de côté et apprendre les secrets d'un monde caché de mysticisme et de dimensions alternatives.

Basé à New York, dans le quartier de Greenwich Village, Doctor Strange doit jouer les intermédiaires entre le monde réel et ce qui se trouve au-delà, en utilisant un vaste éventail d'aptitudes métaphysiques et d'artefacts pour protéger le Marvel Cinematic Universe.

 

CRITIQUE

Nouveau film de Marvel, Docteur Strange se différencie des autres films de superhéros car il aborde la narration de manière différente.

 

D’un point de vue visuel, on n'en prend plein les yeux, les effets spéciaux sont hallucinants.

Ce genre de film n’aurait pas pu voir le jour il y a 15 ans tellement les progrès techniques visuels sont impressionnants dans ce film. C'est vrai vraiment un divertissement de grande envergure un blockbuster très sympathique garder à voir évidemment en 3D pour mieux apprécier les effets visuels.

 

Côté distribution Bénédicte Cumberbatch est, comme à son habitude, excellent dans son rôle. Les autres personnages sont tout aussi intéressants, mais le personnage principal est vraiment bien écrit dans son évolution. C’tes le 1er donc c’est toujours comme ça. Quelle sera son évolution dans les suivants?… c’est toujours le piège…

Même si le personnage principal de Stéphane Strange est au départ assez détestable, on arrive au fur et à mesure à l'apprécier jusqu'à ce qu'il devienne le superhéros.

 

Dans l'histoire les clins d'œil et les moments rigolos sont bien sans qui est bien placés.

 

Encore plus décalé que que les autres films Marvel, Docteur stage nous fait sortir complètement de la réalité et nous propose un univers totalement déstructurée à l'instar de Inception de Christopher Nolan.

 

Tout ce qui fait l'originalité de ce film et que Docteur Strange est un personnage qui est moins connu dans l'univers Marvel que les autres et c'est donc une réelle découverte et une réelle construction d'une nouvelle histoire et d'un nouveau personnage pour le grand public.

 

Bien évidemment, dans ce genre de films, il ne faut pas négliger le générique de fin - qui de manière ponctuelle - offre des éclairages sur la suite.

On se doute bien évidemment qu'il y aura un numéro deux et peut-être numéro trois.

 

Dans la salle, il y avait des spectateurs de tout âges, il n'y a pas trop de violence donc c'est pour tout public

Même si c’est le 14e film de l'écurie Marvel, il n'en reste pas moins innovant, surprenant, et très sympathique.

 

A conseiller, pour renouveler le genre.

 

4 fauteuils

 


29 OCTOBRE 2016

BRICE DE NICE 3

RESUME :

Brice est de retour. Le monde a changé, mais pas lui. Quand son meilleur ami, Marius, l’appelle à l’aide, il part dans une grande aventure à l’autre bout du monde… Les voyages forment la « jaunesse » mais restera-t-il le roi de la casse ?

 

CRITIQUE

Grosse Attente et Petite surprise pour ce second opus du surfeur winner.

On retrouve les ingrédients qui ont fait le succès du 1er - l'intro est d'ailleurs identique avec le Brice-sket, la brosse à dent poilue, les T-shirts jaune etc... jusqu'à la scène où il est seul, sur sa planche, face à une mer calme et une nageuse qui lui dit bonjour... (qui est devenu un vrai rôle au passage). Et rappel du 1 épisode avec le trophée du Kass contre Kass de l'année 2005.

 

On a toujours la connerie et la bêtise en toile de fond, traits de caractères principaux du personnage.... qui frôle parfois la méchanceté gratuite (surtout quand il s'attaque au physique des gens- qu'il faisait aussi dans le 1).

Le concept de la Kass est plus que jamais exploitée (c'est le truc drôle principalement) donc pour ca, on est servi.

 

Des bonnes idées, des bonnes répliques, des gags et rebondissements qui font plaisir, on passe un bon moment car on retrouve les références.

 

D'ailleurs cette fois, Dujardin a rappelé ses potes des NousçNous au complet...

Sympa ;) !

 

Bémols :

- un parti pris narratif surprenant (on ne sait pas si c'est l'approche de Noël qui fait ça...) et un peu déroutant connaissant le personnage de Brice.

- un message trop mielleux sur l'amitié et les valeurs humaines qui sont rabâchés etc... de manière peut être un peu too much.

- une séquence en manga animée; chouette pour les amateurs du genre, mais que j'ai trouvé un peu longue...

 

La narration a un certain cadre qui annonce peut être un 4... (3eme opus)

 

Pour finir, regardez bien le générique de fin... mais il n'y a pas de bonus après (donc pas besoin de rester jusqu'au bout) 

 

3 fauteuils

 


10 SEPTEMBRE 2016

Les 7 Mercenaires

RESUME :

L’industriel Bartholomew Bogue règne en maître sur la petite ville de Rose Creek. Pour mettre fin au despotisme de l’homme d’affaires, les habitants, désespérés, engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs à gages – Sam Chisolm, Josh Farraday, Goodnight Robicheaux, Jack Horne, Billy Rocks, Vasquez, et Red Harvest. Alors qu’ils se préparent pour ce qui s’annonce comme une confrontation sans pitié, ces sept mercenaires prennent conscience qu’ils se battent pour bien autre chose que l’argent…

CRITIQUE

• Remake de remake, sauce moderne, ce western passe bien. On y retrouve tous les bons ingrédients qui font un divertissement plaisant.

 

• Pour ceux qui n’auraient pas vu la version de 1960, et encore moins celle originale des 7 samouraïs de 1954, on pense que ce film sera un cliché où les gentils gagnent et les méchants perdent, mais même dans les films originaux, c’est moins manichéen que ça. Et l’intelligence a été de garder la trame, l’essence même des films précédents, pour juste en faire une version au goût du jour.

 

• Côté acteurs, il y a une innovation du XXIeme siècle, qu’il n’y avait pas avant : le chef des 7 mercenaires est noir (les époques changent…). On retrouve avec plaisir de grand acteur formidable qu’est Denzel Washington, qui prouve, qu’il reste un des plus grands acteurs, tous styles confondus.

 

• Se partagent également l’affiche, Ethan Hawke, qu’on ne présente plus, et Chris Pratt, qui n’arrête pas de monter, depuis les films comme les Gardiens de la Galaxie ou Jurassic World.

 

• Petit focus sur Byung-Hun Lee, qu’on a pu voir dans GI Joe, et Terminator Genesys. L’acteur sud coréen est à suivre de très près… 

 

• Côté réalisation, c’est propre, avec de belles images, des focus sur les yeux et les sur les mains posées sur les colts au moment des duels… des scènes d’action bien filmé, même si c’est un peu fouillis de temps en temps…

 

• A voir au cinéma pour en prendre plein les yeux, mais en attendant un peu, vous pourrez aussi le savourer, sur votre canapé, dans votre salon, avec un bon plat de spaghettis…

 

4 fauteuils

 


10 SEPTEMBRE 2016

VICTORIA

RESUME :

Victoria Spick, avocate pénaliste en plein néant sentimental, débarque à un mariage où elle y retrouve son ami Vincent et Sam, un ex-dealer qu’elle a sorti d’affaire. Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène, le chien de la victime. Victoria accepte à contrecœur de défendre Vincent tandis qu'elle embauche Sam comme jeune homme au pair. Le début d’une série de cataclysmes pour Victoria.

CRITIQUE

"Victoria" ou un nouveau style de cinéma ! Subtil, intelligent, caustique, un mélange de comédie et de drame, piochant brillamment dans les deux camps pour en extraire le meilleur ! Et tout ça pour donner en plus un portrait de femme à la fois profond et léger, un portrait qui sait en explorer malicieusement la psychologie pour nous le rendre intéressant à comprendre et observer...

 

Avocate pénaliste en plein questionnement existentiel, Victoria ne voit que ses problèmes, sans voir les êtres qui l'entourent. Consommatrice effrénée de sexe, d'ami(e)s, de confrères, de clients,..., tous défilent dans sa vie sans qu'aucun ne semble compter vraiment ! Addiction quand tu nous tient... Elle et rien qu'elle ne l'intéresse, au point de vampiriser complètement le seul qui saura un jour lui accorder un peu d'attention au milieu de ce joyeux désastre...

 

Dans ce rôle particulier, Vincent Lacoste est impeccable en tant que sauveur inespéré, juste comme il faut, face à une Virginie Efira épatante, rayonnante avec une aisance naturelle qui semble cette fois couler de source. En alternant, voire en mélangeant les moments de la vie personnelle, enfants, psychanalyste, voyante et ceux de la vie professionnelle Justine Triet parvient à mettre en place un savant équilibre qui décrit parfaitement l'état d'esprit et de confusion dans lequel est plongée Victoria au point de l'aveugler jusqu'à même complètement déraper !

 

Pour ce faire, l'humour presque noir tend la perche à des moments tendres, des moments d'abandon et de faiblesse assez touchants qui plongent les personnages dans une certaine fragilité. Si on ajoute quelques seconds rôles qui apportent vraiment, des dialogues très bien écrits, et même un dalmatien et un singe, le tour est joué...

 

Un film surprenant, grave et loufoque qui renouvelle les codes de la comédie comme pas deux ! Alors tant mieux... 

 

3 fauteuils

 


29 AOÛT 2016

SUICIDE SQUAD

RESUME :

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Les pires méchants de l’univers DC Comics réunis dans un même film.
C'est tellement jouissif d'être un salopard ! 
Face à une menace aussi énigmatique qu'invincible, l'agent secret Amanda Waller réunit une armada de crapules de la pire espèce. Armés jusqu'aux dents par le gouvernement, ces Super-Méchants s'embarquent alors pour une mission-suicide. Jusqu'au moment où ils comprennent qu'ils ont été sacrifiés. Vont-ils accepter leur sort ou se rebeller ?

CRITIQUE

Quel dommage, quel gâchis.

Ils avaient pourtant une très bonne base…

Avec des super vilains comme ces personnages, tout le potentiel qu’on aurait pu tirer d’un tel film, le résultat s’avère décevant.

 

Certes, vous avez le basique : action, armes à fun, explosion, effets spéciaux, bombasses, testostérones, etc…

 

Mais alors, le scénario… aie, aie, aie ! Personne n’a relu avant de lancer la prod ? personne ne s’est dit que ça ne tenait pas debout ?

C’est comme une recette de cuisine : vous avez des ingrédients bons et juteux au départs, mais si vous mélangez tout ça sur la table et sans outils adéquats, vous flinguer la cuisine au lieu de faire votre plat correctement.

 

Et c’est dans ce genre de cas où l’on se dit qu’un film ne se suffit pas par la simple de présence de tête d’affiche ou d’action et d’effets spéciaux. S’il n’y a pas un scénario qui tient la route, ça se casse la gueule. Voilà l’importante et le vrai rôle d’un scénariste (qu’on aurait trop souvent tendance à oublier…). C’est un vrai métier, si, si !

 

Et là, l’histoire est incompréhensible. Ca démarre bien pourtant, avec une explication assez logique du canevas de départ : Et si quelqu’un d’aussi puissant que Superman (qui vient de mourrir) décidait de faire le mal au lieu de protéger les humains ? qui pourrait l’en empêcher ? Sur ce, on nous sort la liste des vilains… pourquoi pas. On leur donne une mission, normal, c’est l’intérêt du film. Mais à la moitié, quand nos vilains héros arrivent à leur destination, on se demande bien pourquoi ça part en cacahuète !

On essaye quand même de trouver une explication dans ce retournement de situation, de se dire, qu’en fait, les gentils sont des vrais salopards, et les « vilains » sont en fait pas si méchants… mais c’est tellement convenu et attendu… Aucune généralité.

 

Et au lieu de donner une explication logique, non, l’histoire continue sur le mince fil d’une sorcière voulant dominer le monde. Mais dans ce cas, pourquoi choisir des vilains ? Qu’est-ce ces personnages atypiques apportant de plus à l’histoire ? Parce qu’ils sont aussi puissants que la sorcière ? ouais… mince comme argument. Parce que, comme Superman is dead, il n’y a plus personne pour abattre un ennemi puissant, à part eux ? mouais… On s’attendait à mieux.

Où est le véritable enjeu de constituer cette Suicide Squad ? Et pourquoi réellement les choisir, eux ? Quand on sort des muletiers complètement barrés de la pire prison du monde, c’est pour une bonne raison. Et là, il n’y a aucune problématique sérieuse qui tient derrière cette construction narrative. Et comme une partie de l’action se passe à Gotham City, on voit Batman… rapidement.

 

Alors, bon ok, on se divertit car ça reste un film d’action, mais ça reste tellement en deçà de la promesse, de ce qu’un film avec autant de potentiel aurait pu être…

 

Il semblerait q’un 2eme volet soit en préparation pour 2017… Alors s’il vous plait, ne refaites pas la même erreur de négliger le scénario !!!!

 

 

2 fauteuils

 


18 JUILLET 2016

L'OUTSIDER

RESUME :

On connaît tous Kerviel, l’opérateur de marchés de 31 ans dont les prises de risque auraient pu, en 2008, faire basculer la Société Générale - voire même le système financier mondial… Kerviel est condamné deux ans plus tard à cinq ans de prison dont trois ferme et aux plus lourds dommages-intérêts jamais vus pour un particulier: 4,9 milliards d’euros ! Mais que sait-on de Jérôme ?… Entré dans la banque par la petite porte en 2000, personne n’aurait pu prédire que le jeune Breton parviendrait à devenir trader 5 ans plus tard. Et Jérôme Kerviel va gagner ses galons et sa place en apprenant vite. Très vite. Jusqu’à fin 2007, il sera dans une spirale de réussite : « une bonne gagneuse », « une cash-machine » - comme le surnommaient ses collègues…

CRITIQUE

Quand on s'intéresse à la finance, ça peut être pas mal, mais si on n'y connaît rien, on peut être un peu perdu sur tous les termes techniques et les mécanismes de la bourse des marchés financiers, etc.

Côté distribution, on retrouve avec plaisir François Xavier Demaison, qui campe un manager financier sympa mais un peu bourru, la fiction rejoignant la réalité puisque Demaison - avant d'être acteur - été tax Lawyer à New-York, donc il maîtrise bien son sujet.

Et on a également un jeune acteur, Arthur Dupont, en tête d'affiche, 
assez prometteur, déjà à l'affiche de plusieurs films (Nos 18 ans, Bus Palladium, Chacun sa nuit...), qui endosse ici le rôle de Jérôme Kerviel. Il arrive à bien retranscrire l'état d'esprit du trader et on comprend comment Jérôme Kerviel a pu réussir à perdre autant d'argent et à faire perdre 4,9 milliards d'euros à la société générale.

 Il y a également dans le jeu d'acteur une intensité est une émotion qui permet de faire en sorte que les protagonistes de l'histoire collent bien avec l'issue de la trame narrative. On espère donc retrouver l'acteur principal Arthur Dupont très bientôt dans de prochains films. Et d'ailleurs il est à l'affiche de la nouvelle comédie, Ma famille t'adore déjà, réalisée par Jérôme Commandeur.

Faire une fiction sur un cas réel, surtout sur ce genre d'histoire, pouvait être un petit peu casse-gueule. Mais le réalisateur Jérôme Barratier a bien réussi à retranscrire, on l'espère, toutes les circonstances qui ont abouti à ce drame.

Côté technique, la réalisation est bien maîtrisée, la photographie et les images sont belles.

A conseiller si le milieu de la finance ou de la bourse vous parle ou par simple curiosité car nous sommes dans un monde où le capitalisme et les banques, en résumé l'argent, règnent en maîtres.

Si vous ne vous intéressez pas du tout à ce domaine, il est préférable d'aller voir un autre film.

 

 

3 fauteuils

 


28 JUIN 2016

CAFE SOCIETY

RESUME :

New York, dans les années 30. Coincé entre des parents conflictuels, un frère gangster et la bijouterie familiale, Bobby Dorfman a le sentiment d'étouffer ! Il décide donc de tenter sa chance à Hollywood où son oncle Phil, puissant agent de stars, accepte de l'engager comme coursier. À Hollywood, Bobby ne tarde pas à tomber amoureux. Malheureusement, la belle n'est pas libre et il doit se contenter de son amitié. 
Jusqu'au jour où elle débarque chez lui pour lui annoncer que son petit ami vient de rompre. Soudain, l'horizon s'éclaire pour Bobby et l'amour semble à portée de main…

CRITIQUE

Le dernier Woody Allen est plutôt très sympa, frais, avec une touche de comédie et beaucoup de romantisme, pour finir sur une note de nostalgie, et des saveurs douces-amères... comme un parfum.

 

En règle générale, la qualité des  films de Woody Allen varie beaucoup. J'en ai vu des très bons mais aussi des très mauvais où je me suis passablement ennuyé. Celui-ci se classe plutôt dans le top de la production du réalisateur, de par son histoire, ses personnages et le contexte historique.

 

On replonge avec plaisir dans les aventures de Bobby, venant à Hollywood pour essayer de voir comment la vie se passe de ce côté la. Évidemment une idylle se crée mais... bien plus encore, ce qui va plonger nos personnages dans d'autant de sentiments romantiques, tristes, comiques ou cruels, que d'aléas de la vie, de réussite et d'échecs.

Évidemment ce côté réaliste de la trame narrative permet au spectateur de s'identifier aux personnages et aux situations; on a d'ailleurs l'impression que c'est du vécu enjolivé, et placé à l'époque de la prohibition, pour une approche plus cinématographique, voire romanesque.

 

C'est vrai que très souvent, Woody Allen place ses personnages dans un contexte moderne et contemporain. Alors découvrir un film avec costumes, décors, voitures d'époque, au début XXeme siècle, c'est toujours surprenant et agréable.  

 

Côté distribution, on retrouve le très talentueux Jesse Eisenberg, dans le rôle de Bobby, qui peut endosser le costume de Lex Luthor comme celui de Mark Zuckerberg, en passant par un magicien machiavélique. Bref un acteur qui n'est plus utile de présenter, une valeur sûre du cinéma actuel.

Autour de lui s'articulent des personnages aussi haut en couleurs que riches en profondeur, dont Phil, l'oncle de Bobby, interprété par Steve Carrell qui réussit de plus en plus à casser son image de comique issu des grosses comédies potaches américaines. On l'a notamment vu en trader arriviste dans Le Casse du siècle; un comedien incontournable. 

 

Autre surprise au casting : Kirsten Stewart, qui a toujours du mal à se détacher de son image de Bella dans Twilight. Assez insignifiante depuis la fin de la saga, elle trouve enfin un rôle à sa mesure, qui la sublime et casse cette image d'actrice " de jeu mono-style". On en arriverait presque à faire comme Bobby: tomber amoureux d'elle. Elle interprète Vonnie, une jeune et jolie secrétaire, objet de la lutte entre l'oncle et le neveu.

 

Côté réalisation, c'est du Woody Allen, classique mais efficace avec de temps en temps des plans originaux. Par exemple pendant un dialogue, au lieu de passer d'un personnage à un autre, il peut rester sur l'un des deux protagonistes sans que l'on voit son interlocuteur en plan cut, et ce pendant quelques minutes.

 

La photographie est belle, surtout sur les plans au bord du grand réservoir à New-York.

 

Bref, un film très sympa, on passe un bon moment, je me suis même surpris à m'étonner que le film soir déjà fini. J'avais envie de savoir la suite, même si les derniers montrent que... chut, à vous de voir !

 

4 fauteuils

 


24 JUIN 2016

L'IDEAL

RESUME :

L'ancien concepteur-rédacteur Octave Parango de « 99 francs » s'est reconverti dans le "model scouting" à Moscou. Cet hédoniste cynique mène une vie très agréable dans les bras de jeunes mannequins russes et les jets privés de ses amis oligarques... jusqu'au jour où il est contacté par L'Idéal, la première entreprise de cosmétiques au monde, secouée par un gigantesque scandale médiatique.
Notre antihéros aura sept jours pour trouver une nouvelle égérie en sillonnant les confins de la Russie post-communiste, sous les ordres de Valentine Winfeld, une directrice visuelle sèche et autoritaire.
Entre les réunions de crise à Paris, les castings à Moscou, une élection de Miss en Sibérie, une fête chez un milliardaire poutinien et une quête des "new faces" aux quatre coins de l'ex-URSS, le fêtard paresseux et la workaholic frigide vont apprendre à se supporter et peut-être même à se sauver.

CRITIQUE

Signé Beigbeder, L'idéal n'est autre que la mise en image d'une nouvelle partie de la vie de son auteur. Après 99Francs, Frédéric Beigbeder nous montre une autre facette de lui même, de son travail ou plutôt des ses différents "travails".

Toujours clubber et toujours un peu (!) misogyne, il nous plonge dans l'univers acerbe et piquant du monde des cosmétiques au travers d'une situation tout autant rocambolesque qu'elle peut paradoxalement être réelle. Même si c'est une exagération caricaturale, il n'en demeure pas moins que, comme son grand frère 99F, le film fonctionne car il montre les travers d'un milieu dont nous sommes tous, encore une fois, les consommateurs assidus.

On découvre un métier "Model Scout". Et, s'il existe vraiment, il doit être tragique-comique au quotidien, mais cela donne - évidemment - le terreau fertile au récit de Beigbeder.
Avec le style qu'on lui connaît, et la plume bien trempée qu'il envoie dans les mondes qu'il a côtoyé, Beigbeder a su également donner à son personnage d'Octave Parango le panache libidineux et nonchalant qui colle si bien à son alter ego. Après Jean Dujardin, c'est Gaspard Proust - 2eme collaboration entre l'acteur et le réalisateur (Proust avait joué Marc Marronier dans l'Amour dure 3 ans) - qui endosse le costume du cynique dépravé et désabusé, aspects que Proust interprète avec brio quand on connaît l'acteur/humoriste.

A ses côtés, Audrey Fleurot, actrice hyper active qui ne finit plus de monter, et mention spéciale à Jonathan Lambert, dans un rôle qui lui colle à merveille, où il sait exploiter son côté complément barré à merveille... L'élément comique et pervers du film. A noter bon nombre de personnages secondaires qui ont certaines répliques déjà devenues cultes !

Côté technique, la trame narrative est un peu semblable à 99F : un univers, une problématique, des personnages décalés et recalés, des solutions pour s'en sortir plus que douteuses et une fin... comme une fin à la Beigbeder, c'est à dire, son point faible.
Poussant ses personnages au paroxysme et ne sachant plus comment les en sortir, il utilise pour la seconde fois une espèce de "deus ex machina" consistant à détruire ce qu'il a construit et ensuite à se retrouver, loin du monde dans lequel il a évolué et dans lequel il s'est développé, parfois comme un parasite, et qu'il a finalement démoli.
(vous pouvez reprendre votre respiration !)

Un autre schéma à la 99F donc, et une issue finalement identique pour son personnage. Seul "l'Amour dure 3 ans" change un peu la donne, encore que l'on retrouve les mêmes ingrédients : personnages cyniques et désabusés, situation ubuesque dans une vie pas si ordinaire...
Fan des livres de Beigbeder et de ses adaptations en films, (même si je n'ai pas trop aimé la dernière partie de 99F), j'ai toujours plaisir à retrouver la critique de ce que j'ai moi même connu : la pub et les cosmétiques.

Mais la question que l'on peut se poser c'est : attention Frederic, tes films marchent très bien mais si tu commences à faire toujours la même chose, le même style, et à utiliser les mêmes ficelles, les gens vont se lasser... donc peut-être un peu de renouveau serait-il bienvenu ? Allez prend un mars... !

 

3 fauteuils

 


21 JUIN 2016

EX IN THE CITY

RESUME :

Alexis et Stéphane sont au courant que leur ami Benjamin va bientôt être quitté par sa petite amie. Pour eux c'est certain sa "future" sera bientôt son ex ! Ils ne savent pas trop comment lui en parler quand celui-ci leur annonce qu'il va la demander en mariage demain ! Entre réflexions sur le couple et stratégies de reconquête inédites, la soirée s'annonce épique. 

 

3 personnalités très différentes pour un cocktail explosif et une soirée de folie ! Une pièce mordante et décalée où chacun se reconnaîtra. 

CRITIQUE

Prenez 3 hommes, modèles que l'on connaît...

Prenez les relations hommes-femmes, (célibat, nouveau couple, marié) modèles que l'on connaît, et si possible avec des préjugés.

Tordez leurs le cou (aux préjugés - pas aux mecs...)

Vous obtenez un spectacle que l'on pourrait penser classique et déjà vu, comme ça, sur le papier mais qui en fait, s'avère être une réelle vraie surprise !

 

Avec une narration théâtrale presque classique (unité de temps non respectée), entrecoupée de monologues, le texte enchaîne les vannes et autres bonnes répliques à vitesse fulgurante. on rigole quasiment à chaque réponse, à chaque remarque et les comédiens construisent bien leurs personnages, ce qui permet de donner encore plus d'impact et d'effets au texte.

 

La pièce reprend ce qu'on sait sur la vision masculine de l'amour et des relations sentimentales - et ça joue évidemment dessus - mais là où cette pièce sort du lit, - du lot !!- c'est qu'elle apporte aussi des nouveautés (les réponses automatiques quand une femme pose questions par exemples), des lumières sur certains points (comment ça se passe après 10ans de mariage), enfonce des vérités et renversent des mensonges... pour en installer d'autres peut être ? 

 

Ils montrent aussi que l'enfer est souvent pavé de bonnes intentions et en voulant aider leur pote, les deux autres lui font vivre une grosse rupture.

 

Bref, des situations ordinaires, issues de scènes de vie ordinaire, (on s'identifie rapidement) de 3 mecs ordinaires... qui donne un spectacle extraordinaire.
Le pendant au spectacle féminin Adopteunjules.com

 

A recommander chaudement, vous passerez un très bon moment et rigolerez beaucoup !

 

4 fauteuils

 

 


18 JUIN 2016

NEON DEMON

RESUME :

Une jeune fille débarque à Los Angeles. Son rêve est de devenir mannequin. Son ascension fulgurante et sa pureté suscitent jalousies et convoitises. Certaines filles s’inclinent devant elle, d'autres sont prêtes à tout pour lui voler sa beauté.
Interdit aux moins de 12 ans

CRITIQUE

Des films qui traitent de l'univers de la mode, il y en a beaucoup, mais des films comme celui, il y en a peu. et pour cause... il est complètement barré !

 

Basé sur des aspects réalistes (la maquilleuse qui est aussi thanatopractrice, les modèles qui se font des coups de putes entre elles, le photographe de mode hyper connu qui se la pète, etc) le film est intéressant. Mais pour le reste, on se demande ce qu'a fumé le réalisateur !

 

Il y a des plans delirium, entre métaphores graphiques d'un défilé, ou bien les rêves psychosomatiques de la maquilleuse, une scène de cambriolage avec un puma, des scènes de photo shooting (le film débute d'ailleurs sur un shoot trash) et un délire avec une piscine, un trip avec une TriForce inversée,...

Bref, on se demande où est le scénario, car apparement l'histoire n'est qu'une succession de plans (parfois contemplatifs) sur l'ascension rapide d'une jeune mannequin éclipsant toutes les autres. On serait presque à la limite du magazine de mode en réalité augmentée, qu'on feuillette page par page. Un concept étrange, expérimental. On pense "pourquoi pas" mélangé à un "je suis sceptique".

 

En revanche, d'un point de vue technique, rien à dire : la photo est sublime, les cadrages travaillés et originaux, l'image magnifique, les effets lumineux et spéciaux maîtrisés. A défaut d'avoir une trame narrative existante, l'écrin du film est, lui, bien présent. 

 

Ca m'a fait penser à cette catégorie de réalisateurs qui sont très bons techniquement mais qui, sur le plan scénario, devraient se contenter de mettre en images l'histoire des autres et de ne pas créer la leur... pour peu qu'il y en ait une.

 

On ressort de la séance avec une impression bizarre, entre un mal être (une scène de nécrophilie quand même!!) et de l'ennui (derrière moi, j'entendais un homme dire à sa femme "si tu veux, on y va". Heureusement c'était à la fin du film.)

 

Bref un film assez spécial, peut être à regarder après avoir fumé un pet', avoir snifé de la coke ou avoir bouffé des champignons hallucinogènes.

 

Pour un public averti.

 

A noter la présence de Keanu Reeves dans un petit rôle. (soit il s'est perdu, soit il veut aider les jeunes projets... faut lui demander !)

 

2 fauteuils

 

 


1er MAI 2016

CAPTAIN AMERICA: CIVIL WAR

RESUME :

Steve Rogers est désormais à la tête des Avengers, dont la mission est de protéger l'humanité. À la suite d'une de leurs interventions qui a causé d'importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de mettre en place un organisme de commandement et de supervision. 
Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l'équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté de s'engager sans ingérence gouvernementale, tandis que d'autres se rangent derrière Tony Stark, qui contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement...

CRITIQUE

"Diviser pour mieux régner"

Voici quel pourrait être le résumé en une phrase du film. Et c'est la grande tendance 2016 : que les gentils, - les héros - se tapent dessus ! Un méchant ? Pfff, c'est tellement 2015...

Après Batman VS Superman, et avant X-Men Apocalypse (les gentils mutants contre les méchants mutants), on a un 2eme épisode de super héros, qui reprend cette idée. Mais pour que des potes et - de surcroît des sauveurs du monde - puissent se fracasser la tronche, il fallait une bonne raison. Et la trame narrative arrive à raconter une histoire qui est en même temps linéaire, mais aussi basée sur un flashback -

Donc côté scénario, c'est plutôt bien réussi, même si ça commence à devenir lassant que le Winter Soldier se fasse toujours griller le cerveau pour faire n'importe quoi, n'importe comment, à n'importe qui... (hé mais... ca ne serait pas Rémi Gaillard en fait ?)

On a toujours plaisir à retrouver Iron Man, Captain America, La Veuve Noire (Ah Scarlett Johansson…), le Faucon, War Machine, HawkEye, La Vision - avec des absents notables comme Thor ou Hulk (ils sont en vacances ?)- mais aussi avec des nouveaux venus : AntMan, Black Panther, La Sorcière Rouge, et le nouveau Spiderman (qui fait son entrée officielle et passe pour le gamin de la bande).

 

Côté réalisation, ça envoie du lourd - comme un bon classique Marvel, qu'on aurait plaisir à sortir de sa bibliothèque de comicsBooks et de redécouvrir.

Les scènes de baston sont bien chorégraphiées,  il y a des moments dramatiques, sérieux et comiques ! ... bref, que des bons ingrédients.

 

Le film dure 2h27... et on pourrait penser que c'est un peu long. Mais il y a une révélation qui fait repartir l'action à la fin... mais chut (spolier).

Comme son titre l'indique, le film fait partie de la franchise Captain America, peut être parce que le Soldat de l'Hiver fait partie de l'entourage du Captain, mais, avec une bonne bande de héros digne d'un barbecue estival chez ses meilleurs potes, c'est quand même plus un épisode des Avengers, que celui d'un héros seul. Alors la question reste entière : "To be or not to... " Euh non.... " Pourquoi ce titre ?"

 

Pour les aficionados et les amateurs des films de super héros, vous allez être ravis. Les autres, la durée du film pourra peut être vous donner l'impression que c'est un peu "too much".

Quand Captain America dit : "I can do this all day", c'est la même réplique dans le 1er Captain America, au début du film, où Steeve Rogers, alors qu'il n'est qu'un maigrelet adolescent se bagarre dans une ruelle. Pas mal le clin d'oeil.

 

Et surtout, restez jusqu'à la fin du générique... 

 

 

4 fauteuils


12 AVRIL 2016

LE CHASSEUR ET LA REINE DES GLACES

RESUME :

Il y a fort longtemps, bien avant qu’elle ne tombe sous l’épée de Blanche Neige, la reine Ravenna avait dû assister, sans mot dire, à la trahison amoureuse qui avait contraint sa sœur Freya à quitter leur royaume, le cœur brisé. Celle que l’on appelait la jeune reine des glaces, à cause de son habilité à geler n’importe quel adversaire, s’employa alors à lever une armée de guerriers impitoyables, au fond d’un palais glacé. Mais au sein même de ses rangs, Eric et Sara allaient subir son impitoyable courroux pour avoir enfreint l’interdit : tomber amoureux.

Plus tard, à l’annonce de la défaite de sa sœur, Freya envoie ses guerriers récupérer le miroir dont elle est la seule à pouvoir catalyser les sombres facultés. Des tréfonds dorés de la psyché, elle réussit à ressusciter Ravenna. Les deux sœurs vont alors retourner leur puissance maléfique, décuplée par la rage, sur le royaume enchanté. Leur armée s’avèrera désormais invincible…à moins que… les deux proscrits qui avaient jadis trahi la règle d’or, subissant l’exil et la séparation, ne parviennent à se retrouver…

CRITIQUE

Recette pour faire un 2eme film :

- Prenez une histoire (de préférence connue); tenez, un conte pour enfants, c'est une valeur sûre. Par exemple Blanche Neige, des frères Grimm.

- Bidouillez un peu l’histoire : Blanche Neige porte une armure et se bat comme Jeanne d’Arc, et le chasseur manie la hache comme personne.

- Remettez-le au goût du jour avec des acteurs et actrices nouvelle génération; privilégier une bombe sexy (…Charlize Theron ? Parfait !) pour le public masculin, et un gars bien charpenté (…Chris Hemsworth ? Formidable !) pour le public féminin.

- Faites mijoter avec des effets spéciaux qui vont bien.

- Normalement si vous avez suivi toutes les étapes, le film fonctionnera (à priori, y a peu de chances que ça rate - à moins vraiment d'être nul et de pondre une merde)

 

- Laisser reposer quelques temps et faites une suite... ou un prequel... ou... bref un 2eme film en rapport.

 

- Pour ce 2eme film, reprenez bien évidemment la recette du 1er : la même distribution - en faisant en sorte de faire croire que tout le monde meurt, mais comme on est dans un monde magique, tout le monde ressuscite facilement -, et des bons effets spéciaux.

- Pour varier un peu (mais on a dit juste "un peu"), allez piocher des personnages d'autres contes qui existent (et qui ont bien marché) : par exemple, La Reine des Neiges, Rebelle, etc... Et de préférence tous issus du même fournisseur : Disney.

- Saupoudrez d'un peu de Seigneur des Anneaux, pour atteindre le public adulte, et également pour ceux qui pensent que l’Univers de Blanche-Neige, de la Sorcière et Compagnie, c’est un peu trop « girly ». Par exemple: et si on mettait des Nains ?… (rappel Blanche-Neige, bien  joué ! ) Et des orcs ?... Euh, t'es sûr ??.... Ok, bon, pour ne pas faire trop copié-collé, on va les appeler Gobelins. (Ah oui ça change tout évidemment !)

- Ensuite, essayez d'intégrer le 2eme film avec le 1er en mélangeant lentement tous les ingrédients pour éviter les grumeaux et obtenir un ensemble lisse et qui s'étale bien : un(e) prequel-suite.

- Et vous obtenez LE CHASSEUR ET LA REINE DES GLACES !

 

Cette fois-ci, le film donne la part belle à une nouvelle recrue, Emily Blunt, dans le rôle de Freya, la Reine des Neiges - des « Glaces » - pardon !!! La seule différence c'est qu'elle ne chante pas « Libéréeee, Délivréeeee !!! ». Mais on peut dire que quand elle s’énerve, ça jette un froid !

Et une part belle aussi à Chris Hemsworth qui, entre deux Avengers, jongle entre le marteau et l’enclume…. euh non, entre le marteau et la hache - et qui a, ici, l'occasion de développer un peu plus son personnage d’Eric. C’est sûr qu’avec autant d'oestrogène par seconde, il fallait bien équilibrer avec le seul représentant (sérieux) de testostérone.

Jessica Chastain - 2eme nouvelle arrivée - nous offre une Sara, guerrière et amoureuse mais ambiguë et manipulatrice (une femme, quoi !), dont les caractéristiques (rousse, tir à l'arc…) rappellent étrangement Rebelle (le Disney !!!)

Et nous assistons au retour de Charlize Theron, avec toujours autant de charisme et de présence, dans le rôle de la maléfique Ravenna. Mais arrivant assez tardivement dans le film, elle n’a cependant qu’une place secondaire dans cet opus.

Restent également les seconds rôles, qui assurent les ressorts comiques.

 

En bref, peu d'originalité scénaristique, d'autant qu'il y a beaucoup de choses très « capilo-tracté » ! (« tiré par les cheveux » pour les novices). Mais bon, dans un monde fantastique et magique, on peut faire ce qu'on veut des lois de la physique... (Bye Bye Einstein !!).

Donc on y va plutôt pour le casting, et essayer de comprendre l'avant et l'après de l'histoire de Blanche-Neige (qu'on ne voit pas d’ailleurs), et avec une narration plus focalisée sur les histoires familiales des 2 sœurs, et des retrouvailles plutôt… glaciales !

 

Il y a des moments sympas, de l'action, de l'humour et des bons ingrédients (c'est bien, ils ont suivi la recette) pour passer un bon moment. Sauf qu'ils ont essayé un nouveau concept : on prend plusieurs films et on en fait 1 !!! et là, c'est un peu too much...

 

 

3 fauteuils


1er AVRIL 2016

BATMAN V SUPERMAN : L’AUBE DE LA JUSTICE

RESUME :

Craignant que Superman n'abuse de sa toute-puissance, le Chevalier noir décide de l'affronter : le monde a-t-il davantage besoin d'un super-héros aux pouvoirs sans limite ou d'un justicier à la force redoutable mais d'origine humaine ? Pendant ce temps-là, une terrible menace se profile à l'horizon…

CRITIQUE

Rien ne va plus !!! L'année 2016 est l'année des blockbusters sur les super héros mais groupés. Fini les films sur un seul personnage, maintenant ils sont ensemble... Ou pas ! Car l'autre tendance est de les faire se battre entre eux. (Tiens on dirait qu'ils font de la politique!). Comme si les méchants extérieurs issus d'autres mondes ou les savants fous psychopathes qui veulent dominer le monde ne suffisaient plus. Et quand on a plus d'ennemis, on tire sur les amis... (Il sont vraiment entrés en politiques là!!!)

 

Car oui, en plus de se battre pour nous, pauvres mortels que nous sommes et défendre la Terre, les X-Men, Avengers et autres Ligue de Justice se mettent à réfléchir et à se poser des questions. Et là, c'est le drame ! (Comme en polit... Ok on a compris!!!) Car même s'ils sont musclés, ils sont loin d'être bêtes. Mais ils ne sont pas d'accord... Ah... Effectivement ça, c'est un problème !

Les Avengers vont se taper les uns sur les autres (sortie de Captain America Civil War le 27 avril - avec un nouveau Spiderman), les X-Men tentent de rester soudés et se battent contre un dieu ancestral le 18 mai (Évidemment Magnéto toujours border Line est le mouton noir de la bande).

Et en ce qui concerne la 3eme bande de justiciers, mélange de Gotham City et Metropolis... Ben ils se foutent sur la gueule aussi ! 

 

Après cette introduction généraliste sur la grande tendance 2016 des super héros, intéressons nous donc à Batman V Superman, l'aube de la Justice.

 

On retrouve Henry Cavill en Superman qui reprend à nouveau la cape rouge  (il avait fait un très bon 1er opus sur son personnage). Fidèle à son personnage, son interprétation est une dualité entre "je fais le bien" et "pourquoi je me bats pour les terriens, je ne leur dois rien à ces c..."

Côté cape noire, un petit nouveau en la personne de Ben Affleck. Beaucoup décrié a l'annonce de son nom, Affleck gagne son pari et endosse très bien le costume de l'homme chauve-souris et nous présente un nouveau Batman, encore plus "technologic man" que ses prédécesseurs. (Son armure envoie du pâté!)  Pour la distribution principale, on est bien.

Pour les seconds rôles, ça se défend pas mal aussi avec Jesse Eisenberg, Laurence Fishburne et Jérémy Irons.

 

Côté technique, la réalisation, la photo et les effets spéciaux sont dignes d'un grand film de super héros - rien à redire. Et la musique: idem. Nickel 

Alors tout est parfait ? Noooooon!!!

 

Côté scénario et histoire, en revanche, c'est beaucoup moins funky ! Comme si les spectateurs ne connaissaient pas l'histoire de Bruce Wayne, on nous repasse l'assassinat de ses parents, le garçon qui tombe dans la cave et découvre les chauves-souris... Etc.

Bref, cette partie là est inutile car:

1) on la connaît déjà - depuis le temps...

2) n'apporte rien à l'histoire.

Donc au moins 10/15 bonnes minutes à enlever. (Principalement le début en fait...)

 

Ensuite on nous vend le combat du siècle, un affrontement épique entre 2 super héros et on a.... certes une bonne baston qui va bien, mais qui dure... 15 minutes ? 20 minutes allez... Et je suis gentil.

Ah.... Ok. Alors le reste qui dure 2h, c'est quoi?

Eh bien ça rejoint le début de la critique : les super héros pensent... Et ça prend du temps.

Donc Batman trouve que Superman se la pète un peu trop. Il court circuite Lex Luthor et lui chourre sa cargaison de Kryptonite. Superman est au courant et là : 1ère rencontre - ils se regardent, s'échangent 2 mots (Superman a le dessus juste avec des mots - whouuuaaa!!) et voilà.

Donc évidemment Batman ne s'en laisse pas compter et veut lui montrer que c'est lui le plus fort (ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Dans la cour de récré, savoir qui pisse le plus loin...) Et notre Bru-Bruce national va jusqu'au bout, et attend de pied ferme l'autre clown en collants.

Mais évidemment Clark Kent est contre la violence sauf qu'il n'a pas le choix vu qu'un certain Lex Luthor (encore lui??!!) a kidnappé sa maman. Et la condition pour lui laisser la vie sauve.... Vous l'avez deviné !!! Et ce qui devait arriver... arrive ! Batman se rend compte que finalement Superman, c'est un chic type et l'aide à délivrer sa Môman. Et là, vous croyez que c'est fini ? Perdu !

Car un gros monstre pas beau débarque (aaaah on retrouve le schéma classique!!!) et les deux ex-ennemis s'allient pour défendre (une fois de plus) la Terre contre le gros pas beau.

Et là, c'est le drame ! (Encore ? Et oui !) Qui arrive ? Wonder Woman !!! Et à quoi elle sert ?.... A rien ! A part donner quelques coups d'épées ! (Dans l'eau...?) et comment son personnage est introduit dans l'histoire ?... Euh... Ok, donc décidément cette héroïne n'a pas de chance - Dès qu'on l'utilise, on fait de la merde. (Notez que son film en solo sortira en juillet 2017 tellement c'est un casse-tête). Et face au vilain pas beau, Batman ne fait pas grand chose non plus. Donc reste... Superman! Et la fin.... ? A vous de voir le film.

 

Donc Batman v Superman, en résumé, qu'est-ce ? Tout simplement le 1er film d'une nouvelle franchise de justiciers. On évoque d'ailleurs dans le film d'autres héros...

Et le sous-titre l'indique clairement : l'aube de la justice.

Ce n'est donc qu'un commencement... Mais bon : on a vu des débuts qui défonçaient tout (Iron Man, Thor, Batman tout seul, Deadpool, etc...)

Là, le scénario est tellement alambiqué qu'on s'y perd presque  et que l'intérêt même du film (rappel : affrontement entre B et S) est complètement réduit à un détail tellement le reste complique les choses. Comme je dis toujours (et déjà dit dans une ancienne critique), il vaut mieux faire simple. Ok, c'est du déjà vu mais ça marche. (Attention : Trop simple, ça ne fonctionne pas non plus n'est-ce pas Star Wars 7... Copié collé du scénario de l'épisode 4).

Mais là on a l'impression qu'ils ont voulu en dire trop dès le départ, qu'il fallait une raison pour que nos 2 héros s'allient etc.

Encore les autres 1er films de héros (n'ayant pas forcément l'idée de faire des suites) racontaient l'apparition du personnage de manière simple et cohérente, voire rigolote. Encore là, c'est too much d'un coup ! Et ça se sent vraiment que le film a été pensé dans un but marketing, avec bien évidemment des suites pour voir comment les autres vont déjà s'intégrer à notre duo (oups pardon "trio"... Puisque même si elle ne fait rien, Wonder Woman est présente - ah bon ? C'est pas une figurante ?)

 

Donc, dans les prochains vous aurez... Batman, Superman, Wonder Woman, Flash, Aquaman, etc. Et voilà - sans même avoir besoin d'être un scénariste très bien payé et digne d'hollywood- comment flinguer un quelconque suspens d'une suite...

 

Bref, un film qui avait tout pour être un bulldozer tellement l'idée de base était mortelle, et qui se retrouve à l'état de Twingo tellement les scénaristes et autres ont fait du n'importe quoi. Ceci étant, le tableau n'est pas aussi noir que la cape de Batman, ça reste un très bon divertissement... le dimanche soir devant sa télé. Mais on est sorti de la salle avec beaucoup de questions dans la tête... un peu comme les super héros en fait ! Et si on se mettait à la politique ??...

Lol

 

 

3 fauteuils


28 MARS 2016

10 CLOVERFIELD LANE

RESUME :

Une jeune femme se réveille dans une cave après un accident de voiture. Ne sachant pas comment elle a atterri dans cet endroit, elle pense tout d'abord avoir été kidnappée. Son gardien tente de la rassurer en lui disant qu'il lui a sauvé la vie après une attaque chimique d'envergure. En l'absence de certitude, elle décide de s'échapper...

CRITIQUE

N'ayant pas vu Cloverfield premier du nom, j'y allais avec un regard tout neuf et sans à priori. Je n'avais pas également pris le temps de lire le résumé et donc ne connaissais rien du tout à l'histoire. De plus, le film a bénéficié d'une campagne de pub virale avant sa sortie, ce qui a augmenté le buzz et l'intérêt. Mais avec mon regard totalement vierge de tout ce buzz et ces teasers, j'ai donc découvert l'univers Clover-verse par le 2eme opus.

Surprise totale !!! Et finalement un petit moment bien sympa, mélange de thriller, science-fiction, paranormal etc...
C'est le genre de film qui change d'intrigue au fur et à mesure : d'abord un peu horreur (une fille se réveille enfermée dans une pièce), on pense à CUBE (1997). Puis l'histoire avance et on découvre le gentil/méchant/gentil (?) John Goodman, beaucoup trop rare sur les écrans et qui est vraiment un super acteur. Une de ses meilleures prestations ayant été dans The Big Lebowski (1998).

Avec un scénario bien ficelé, une héroïne qui sort des clichés victimisant, on est avec elle, puis eux, dans ce bunker, presque en otage, dans un huit clos, qui installe une atmosphère à la fois rassurante (l'intérieur du bunker est cosy et confortable) et en même temps angoissant (on est pas ici par choix...)
Les différents moments sont bien distillés, à la fois drôles, agréables, et bien sûr, avec du suspens et de l'action. La réalisation est à la hauteur de la qualité du film.
Sans vous dévoiler la fin, je dirai qu'elle installe encore plus le doute et le trouble, avec un mélange de fin un peu "too much" (à la Indiana Jones 4 !). Mais plusieurs théories se sont créées auprès des fans... donc mystère.
C'est le genre de film à la Blair Witch : petit budget, pas un gros blockbuster, mais un très bon film digne des grands. et J.J. Abrams a dit qu'un 3eme opus était en production pour la trilogie Clover-verse.
Donc pari gagné.
A conseiller.

 

 

4 fauteuils


26 MARS 2016

A PERFECT DAY

RESUME :

Un groupe d’humanitaires est en mission dans une zone en guerre : Sophie, nouvelle recrue, veut absolument aider ; Mambru, désabusé, veut juste rentrer chez lui ; Katya, voulait Mambru ; Damir veut que le conflit se termine ; et B ne sait pas ce qu'il veut.

CRITIQUE

Film surprenant qui nous permet de suivre un groupe de personnes dans un organisme humanitaire pendant la guerre des Balkans en 1995. 

Alors Evidemment, présenté comme ca, ca ne donne pas forcément envie d'aller voir le film.

Et pourtant c'est surprenant :

- grâce à son côté réel - on est replongé 20ans en arrière sur le terrain et la difficulté des pays et peuples en guerre;

- grâce à son humour - oui oui il y en a;

- grâce à sa distribution internationale (anglaise, française, espagnole et serbe).

On retrouve avec plaisir Benicio del Toro, trop rare à l'écran; Tim Robbins; également trop rare, et les rôles féminins avec Mélanie Thierry - en française casse-couilles (double pléonasme) et Olga Kyluxhenko, en représentante de l'ordre, qui vient un peu essayer de recadrer le tandem Del Toro-Robbins... Mais sans succès.

Le rôle de l'interprète américano-serbe est un second rôle en faire valoir très réussi.

 

Le film commence de manière assez Trash et ce fameux "Perfect day" va s'avérer long et difficile, titre ironique s'il en est.

 

Enchaînant avec les moments durs, tendres, difficiles, drôles, violents - En résumé, humains- ce film est une petite surprise pas facile d'accès mais finalement qui se révèle très intéressant, divertissant et marquant. Avec une fin qui reste dans le ton du film, une ironie grinçante, et qui prouve que parfois, il vaut mieux laisser faire les choses.

 

Une réussite sur un sujet historique pas forcément évident.

 

  

3 fauteuils


15 FEVRIER 2016

THE REVENANT

RESUME :

Dans une Amérique profondément sauvage, Hugh Glass, un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. Seul, armé de sa volonté et porté par l’amour qu’il voue à sa femme et à leur fils, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un environnement hostile, sur la piste de l’homme qui l’a trahi. Sa soif de vengeance va se transformer en une lutte héroïque pour braver tous les obstacles, revenir chez lui et trouver la rédemption.

CRITIQUE

Voici un film qui a l'avantage d'être original, par son histoire et par son traitement.

Par son histoire d'abord car c'est tiré d'une histoire vraie, mais évidemment romancé pour le film, le véritable Hugh Grass ayant eu recours à des techniques de survie plus hardcore (se faire soigner ses plaies par des asticots par exemple) que montrées dans le film.

Ceci dit, le film traduit bien la violence de la confrontation entre Grass et l'ours et on a vraiment mal pour lui. C'est véritablement un combat entre l'homme et la bête, suivi d'un combat entre l'homme et la nature et enfin de l'homme contre l'homme... Bref que des combats en fait, métaphoriques ou non.

 

Il est vrai que la prestation de DiCaprio est hallucinante et très physique, dans des conditions de tournage très dures. Et l'Oscar du Meilleur acteur est amplement mérité (enfin !!).

 

On retrouve le toujours très talentueux Tom Hardy, qui a une capacité impressionnante de passer d'un personnage à l'autre dans ses films. Et il a toujours un accent anglais à couper au couteau.

 

D'un point de vue technique, Alejandro González Iñárritu, le réalisateur de Birdman, -le film presque uniquement fait de plans séquences (mais il y a des coupes et des faux raccords quand même, on t'a grillé, pépère !!)- nous livre ici un film à la construction classique : trame linéaire, plans, coupes etc...

 

Mais le gros bémol, -l’énorme défaut même-, c'est que les plans sur la nature, il y en a… beaucoup… trop !Un peu, ça va mais là… Il cadre 10 fois la lune, 5 fois le ciel, 20 fois les arbres et la forêt sous tous les angles. C'est plus une fiction, c'est un numéro spécial de Chasse et Pêche !!! Une carte postale animée.

Au début, ok. Voir des beaux paysages, ça va. Mais à force...!!

 

Alors certes, le directeur photo a imposé son idée de filmer en lumières naturelles, ce qui - il faut l'avouer - donne de très belles images et ne simplifiait pas l'organisation ni le rendement des jours de tournage. Mais de là à nous balancer 1/3 du film sur uniquement des paysages... Je pensais très fort au prix de place au bout d'un moment ! Et si c'est pour voir ce qu'on peut voir à la TV chez nous, sur National géographique par exemple ou en plein milieu d’après-midi sur Arte…

 

Alors certes, les fans et puristes vous diront qu'un tel film et qu'une telle qualité d'image ne méritent que les grands écrans. Mouais...

 

C'est dommage car cette surenchère de paysages ralentit le rythme du film, rallonge la durée et n'apporte pas grand chose en plus... Et fait perdre un fauteuil !

 

  

3 fauteuils


6 FEVRIER 2016

LEGEND

RESUME :

Londres, les années 60. Les jumeaux Reggie et Ronnie Kray, célèbres gangsters du Royaume-Uni, règnent en maîtres sur la capitale anglaise. À la tête d’une mafia impitoyable, leur influence paraît sans limites. Pourtant, lorsque la femme de Reggie incite son mari à s’éloigner du business, la chute des frères Kray semble inévitable…

CRITIQUE

 

Un film que je vous recommande - d'abord pour l'histoire, ensuite pour les acteurs et aussi pour la réalisation, pour ne parler que de ca.

 

Grandeur et décadence de 2 frères jumeaux, identiques et en même temps totalement opposés, qui ont su devenir les rois de Londres. 

 

L'histoire des jumeaux Kray, sorte d'Al Capone londoniens, est transposée sur grand écran avec talent et nous fait découvrir une famille qui a eu un destin incroyable et dangereux, mais en même temps original et excitant. On plonge avec eux depuis leur (presque) débuts dans le milieu avec leur gang « The Firm », jusqu'à leur chute inévitable.

Dans la réalité, craints et respectés dans leur milieu, ils sont devenus si célèbres qu'ils ont eu droit à une interview télévisée. Reg est mort en 2000, après avoir été libéré de prison pour état de santé, et Ron dans un asile psychiatrique en 1995.

 

Pour camper les deux frères, le réalisateur aurait pu prendre 2 acteurs qui se ressemblent, - ou de vrais jumeaux - ce qui se passe souvent dans ces cas là. Mais ici, un seul acteur se dédouble : et quel acteur : Tom Hardy !!

On a pu le voir dans Mad Max, Fury Road, dans The Dark Knight Rises (où il incarnait Bane), dans Inception, plus récemment, dans The Revenant (2 films aux côtés de DiCaprio) - pour n'en citer que quelqu'uns. Bref, un acteur qui fait maintenant parti des meilleurs de sa génération et qui le prouve avec cette extraordinaire double prestation.

Méconnaissable en Ron, juste affublé d'une paire de lunettes et en avançant un peu la mâchoire, il reste plus proche de lui même dans le rôle de Reg. Les 2 interprétations sont justes, l'un essayant de faire au mieux avec le côté homosexuel/schizophrénie paranoïde de l'autre. Il utilise également (un peu à outrance) son accent typiquement londonien mais cela colle très bien aux personnages. Habitué aux rôles physiques et difficiles, Tom Hardy livre ici une performance d'acteur digne d'un oscar.

 

Mention spéciale aussi pour Emily Browning, qui interprète magistralement la femme de Reg, qui sera sa muse et en même temps, avec son frère complètement allumé de la cervelle, les raisons de la chute de leur business.

 

Côté réalisation, image, technique, le film se plie à l'exercice du biopic cinématographique avec succès. Les plans sont propres, l'image bien travaillée avec une belle photo qui nous plonge dans les années 60.

 

Rempli de scènes d'action, de passages tendres et tristes, de violence et même de l'humour so British, ce film complet vous fait passer un très bon moment à la découverte de ce duo de frères pas comme les autres, dans une ville qui reste toujours unique, quelque soit les époques.

 

 

A voir donc si ce n'est déjà fait...

 

  

4 fauteuils


30 JANVIER 2016

JANE GOT A GUN

RESUME :

Jane Hammond est une femme au caractère bien trempé mariée à Bill, l’un des pires bandits de la ville. Lorsque celui-ci se retourne contre son propre clan, les terribles frères Bishop, et qu’il rentre agonisant avec huit balles dans le dos, Jane sait qu’il est maintenant temps pour elle de troquer la robe contre le pantalon et de ressortir son propre pistolet. Le meilleur espoir de Jane n’est autre que son ancien amour Dan Frost, dont la haine envers Bill n’a d’égal que son amour pour Jane.

CRITIQUE

 

Western sympathique Jane got a gun se laisse facilement regarder... De préférence avec un plat de spaghettis.

 

L'histoire, tout en étant linéaire, est ponctuée de flashbacks qui structurent au fur et à mesure les personnages et expliquent les évènements, le comment du pourquoi. Trouvaille scénaristique assez originale, comparée aux trames des westerns classiques.

 

D’un point de vue image et réalisation, ça « fait le job » comme on dit. La photo est belle (même si on dit merci au spot extérieur pendant la scène de nuit), les plans sont sympas, la technique maitrisée (et pas d’accent circonflexe, n’en déplaise à certains).

 

Côté Distribution, on a un mélange tête d’affiche et acteurs de second plan, un mélange qui va bien. On retrouve avec plaisir Natalie Portman, qui jongle entre la femme rebelle, la mère déchirée et l'amante nostalgique. Un peu de sentiments entre les personnages, qui rajoutent un triangle amoureux sur fond de règlement de compte.

 

Les éléments s'enchaînent bien, les secrets de dévoilent, l'histoire se déroule tranquillement jusqu'au dénouement final. Et c'est justement là le bémol du film : on s'attendait à une confrontation plus spectaculaire avec le grand méchant (interprété par Ewan McGregor).

L'attaque finale a lieu mais un peu décevante, car ce qu’on recherche dans les westerns, ce sont les duels, les fusillades, la poudre qui parle et les morts à la pelle. Bon, là, des morts, y en a - et parfois bien trash. Mais on sent encore le côté petite maison dans la prairie et la volonté du réalisateur de garder son public féminin.

 

C’est dommage car un western à la Tarantino est plus intéressant sur certains points (pas tous) et réussit à toucher tous les publics. Voilà pourquoi ce Jane got a gun est un film sympa du dimanche soir, à regarder tranquillement dans son canapé, mais de là à aller le voir sur grand écran…

 

  

2 fauteuils